#blackAF, la série Netflix sur le métissage et l’appartenance qu’on attend avec impatience
Après Blackish, Kenya Barris est de retour sur Netflix avec #blackAF, une série hilarante qui démonte les clichés l’air de ne pas y toucher et nous rappelle à quel point Rashida Jones est précieuse.
Le scénario: “Pleins aux as! Kenya Barris et sa famille plongent dans le luxe, et découvrent la complexité d’être noirs, nouveaux riches, et sans complexes”. Concrètement, après avoir montré les tribulations d’un père tentant d’intéressant ses enfants à leurs racines afro-américaines dans Blackish, Kenya Barris s’intéresse à nouveau à la notion d’appartenance, mais cette fois, sous le prisme des classes sociales et du métissage.
https://www.youtube.com/watch?v=O-LtbHykms0
Lire aussi: “Au Royaume des fauves”, le docu Netflix qui nous fait halluciner
Pas facile, en effet, pour son personnage de réconcilier ses origines modestes et sa fortune récemment acquise, d’autant qu’ainsi qu’il le souligne notamment dans un hôtel de luxe, “on est les seuls Blacks ici”. Pas facile non plus pour sa femme, jouée par l’excellente Rashida Jones, dont la peau café au lait la renvoie toujours au même dilemme: “pas assez blanche et pas assez noire non plus”.
Les mères métisses doivent toujours faire leurs preuves. “Nomme les Fab 5 (les Beatles, ndlr), nomme les Jackson 5, nomme tous les membres de la famille Wayans”
Un tiraillement qui fait écho au sien, Rashida étant la famille du musicien et producteur afro-américain Quincy Jones, et de l’actrice américaine Peggy Lipton, dont Rashida et sa soeur Kidada ont hérité de la peau claire et des taches de rousseur. Honnête, drôle, mordante et émouvante, #blackAF est pile la série qu’on attendait, et qui va encore un peu tester notre patience: sortie prévue le 17 avril prochain sur Netflix.
Et en attendant?
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici