Nous avons retrouvé Amaury Nolasco, qui campait Fernando Sucre, le complice de Michael Scofield dans Prison Break, au 58e festival de télévision de Monte-Carlo.
En attendant le tournage d’une sixième saison de Prison Break – il nous a confirmé que les producteurs étaient en pourparlers – Amaury Nolasco change de camp et joue le flic bien sous tous rapports dans Cameron Black: l’illusionniste. Le pitch de la série nous fait penser à celui de Castle. Sauf qu’ici, ce n’est pas un écrivain mais un magicien qui offre ses services au FBI, dont fait partie Mike Alvarez, l’agent incarné par Amaury Nolasco.
https://www.youtube.com/watch?v=ZjCu-Q-BZtI
Mike Alvarez, votre personnage, est un grand fan de magie. Vous aussi?
“Oui, j’adore! Mais, à la différence de mon personnage qui refuse de connaître les trucs et astuces de Cameron Black, l’illusionniste, je cherche toujours à comprendre la combine du magicien. Gamin, j’étais un cauchemar pour les magiciens qu’on invitait aux fêtes d’anniversaire de mes copains. Je me mettais au premier rang et je révélais à tout le monde la supercherie!”
Il y a très peu d’effets spéciaux. Les tours de magie sont réalisés par les acteurs.”
Avez-vous appris des tours de magie sur le tournage de la série?
“Non mais Jack Cutmore-Scott, qui interprète le personnage de Cameron Black, en a appris beaucoup. Sur le tournage, il était constamment entouré par des experts. En fait, il n’y a quasiment pas d’effets spéciaux. Tous les tours de magie ont été réalisés par les acteurs.”
Je suis toujours très attaché au personnage de Fernando Sucre.
Dans Prison Break, vous jouiez un détenu. Ici, vous êtes flic. Quel côté préférez-vous?
“Honnêtement, c’est plus marrant de jouer les mauvais garçons. Je suis toujours très attaché au personnage de Fernando Sucre. Sa loyauté envers Michael, leur amitié,… J’en ai la chair de poule rien que d’en parler. Puis, sans lui, je ne vous parlerais pas aujourd’hui! C’est grâce à ce rôle que j’ai pu tourner aux côtés d’acteurs comme Johnny Depp, Gary Oldman, Mark Wahlberg, Kevin Costner ou Bruce Willis. Ce qui est marrant c’est, qu’au départ, j’ai refusé de lire le script de Prison Break. Mon agent insistait mais, à l’époque, c’était plus gratifiant pour un acteur de faire des films. J’ai finalement lu le scénario et j’ai su que j’étais destiné à faire partie de cette aventure.”
À l’inverse de Prison Break, votre nouvelle série s’arrêtera après une saison. Pas trop déçu?
“Si! La série n’est pas comparable à Prison Break, à La Casa de Papel ou Breaking Bad. Je ne m’attendais pas à recevoir un prix pour mon rôle dans Cameron Black: l’illusionniste, mais c’est léger et divertissant. Puis, pour un acteur, le chemin est long avant d’obtenir un rôle. On passe une audition, on a peur de ne pas obtenir le rôle. Une fois qu’on l’obtient, on tourne un pilote et on espère qu’il séduira une chaîne de télévision. Une fois que la série est diffusée, on prie pour qu’elle soit renouvelée. Je compare souvent ce processus à un premier rendez-vous. Votre cœur s’emballe, vous tombez déjà amoureux de la fille et, à la fin du dîner, elle vous dit que ça ne marchera pas!”
Quels sont vos projets pour la suite?
“Je suis encore jeune, je ne suis pas marié, je n’ai pas d’enfants donc j’ai la liberté de pouvoir suivre mes envies. J’aimerais, pourquoi pas, être au casting d’une série qui serait diffusée sur Netflix. Les audiences ont moins d’importance qu’à la télévision. Ce qui compte pour eux, ce sont les abonnements. Du coup, j’ai le sentiment qu’on peut se permettre plus de choses, que les scénaristes sont plus créatifs. Puis, on ne tourne généralement que 13 épisodes par saison, au lieu de 22 pour la télévision. Du coup, ça me laisserait du temps pour faire un film à côté ou prendre un peu de temps pour moi.”
Cameron Black: l’illusionniste, le vendredi à 20 h 40 sur La Deux et le mardi à 21 h sur TF1.
Lire aussi:
