““Yesss””, le podcast qui déstigmatise les personnes séropositives
Quarante ans après le début de l’épidémie de SIDA, il n’existe toujours pas de traitement à la maladie – ni à certains préjugés qui persistent. Raison pour laquelle le podcast “Yesss” a choisi de donner la parole à des personnes séropositives pour enfin déstigmatiser, un témoignage à la fois.
Pensé pour libérer la parole des “warriors”, le podcast Yesss, enregistré à Marseille dans le giron de la Podcast Factory, est géré de main de maître par un trio de choc: Elsa Misé, consultante en stratégie digitale, Margaïd Quioc, journaliste indépendante spécialisée dans l’étude de la discrimination de genre, et Anaïs Bourdet, spécialiste du dessin graphique engagé.
Des warriors unies contre la sérophobie
Ensemble, elles ont choisi de consacrer un de leurs épisodes (celui-ci, en l’occurence) aux personnes séropositives, et plus particulièrement, à la déstigmatisation de ces dernières. L’occasion notamment d’aller à la rencontre de Florence Thune, directrice générale de Sidaction, mais aussi de Jessica, pour qui l’annonce de sa séropositivité a été rendue plus brutale encore par le fait qu’elle a été faite devant sa famille.
Et le trio à l’origine de “Yesss” de rappeler que “la sérophobie, c’est le rejet et la discrimination des personnes vivant avec le VIH. Ça se manifeste par une exclusion, et des actes discriminants, qu’ils soient explicites ou non”.
Ces discriminations touchent encore plus particulièrement les personnes minorisées, et nos warriors n’y ont malheureusement pas coupé. Aujourd’hui elles partagent avec nous leurs combats, leurs rencontres et leurs victoires”.
Bon à savoir: en marge de l’épisode sont également rassemblées de nombreuses ressources pour s’informer, lutter contre la sérophobie et bénéficier d’un appui si on y est confronté.e.
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