Atteinte de trisomie 21, elle ouvre sa pâtisserie et cartonne
Lorsqu'elle s'inscrit aux cours de cuisine proposés par son lycée de Caroline du Sud, Collette Divitto découvre sa future passion pour la pâtisserie. Atteinte de trisomie 21, la jeune fille ne renonce pas à une carrière sans ce domaine. Malgré cette différence, elle va redoubler d'efforts pour trouver sa place dans le milieu professionnel de la cuisine mais aussi pour s'intégrer dans la société.
Devenir indépendante
Collette reçoit des cours particuliers et acquiert des compétences essentielles pour gérer une entreprise afin de mettre toutes les chances de son côté. "Mon éducation se résume à des cours particuliers, mais elle voulait que je fasse partie de la communauté, alors j'ai travaillé pour l'école et ai apporté mon aide à l'équipe féminine de basket", explique l'Américaine. Pour vivre de sa passion, Colette ne lâche rien.
Bénévolat et déceptions
Quand elle s'est sentie prête, la jeune pâtissière s'est rendue auprès de plusieurs entreprises du domaine de la cuisine afin d'y travailler et d'apprendre. Malheureusement, la plupart des personnes rencontrées ne l'ont pas prise au sérieux. "Les gens me proposaient des activités bénévoles, que j'ai accepté afin de montrer ce que je savais faire, mais quand je demandais à être payée, ils me renvoyaient", raconte Collette. Prête à se mettre au service des autres, la jeune femme accepte cette situation un temps mais se rend vite compte qu'elle ne peut pas durer éternellement.
Collettey's Cookies
Un jour, la jeune Américaine prend une décision radicale et déterminante: lancer sa propre entreprise de pâtisserie. Comme une revanche sur la vie, la boutique de Collette Divitto, Collettey's Cookies, est tout doucement devenu un business florissant. "[Au début], je vendais seulement une centaine de cookies par semaine, et je faisais tout moi-même. Commander les ingrédients, facturer, préparer les cookies, les envelopper, les livrer, et aussi gérer mon compte en banque", raconte Collette.
To be continued...
A force de persévérance, de beaucoup d'heures de travail et grâce à la pub faite par les médias locaux et nationaux, l'entreprise de pâtisserie se développe. "Désormais, j'ai plus de 11.000 commandes et je vais devoir investir dans une plus grande cuisine, engager du personnel dont des personnes handicapées", explique avec joie la jeune commerçante. Collette souhaite ouvrir un deuxième établissement dans la région. Avec un tel parcours et cette volonté malgré son handicap, nul doute que Collette connaîtra encore le succès.
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