La Claque: le podcast radio qui allie culture et société

Après ses études de journalisme, Elisabeth est engagée pour promouvoir les événements de la Ferme du Biéreau, centre culturel à Louvain-la-Neuve. Camille, elle, commence directement à bosser comme chargée de communication au Vecteur, plateforme culturelle à Charleroi. Un peu sur un coup de tête, Elisabeth contacte Camille, pour lui confier son envie de refaire de la radio. Toutes deux se mettent alors à rechercher d'autres personnes partantes et, très vite, La Claque voit le jour, podcast porté par les voix, les fous rires et les réflexions de Camille, Elisabeth, Gilles, Diego et Mathilde.

Une bonne trempe de culture et une fessée de société

On s'est tous réunis au ViaVia, un bar bruxellois, et on a commencé à discuter des sujets qu'on voulait aborder. Comme on bosse tous dans le milieu artistique, on avait envie de traiter de sujets de société mais sous le prisme de la culture et vice versa

explique Elisabeth. "Beaucoup pensent encore que la culture n'est qu'un divertissement, quelque chose qui vient 'à côté', lorsqu'on a du temps à tuer. Nous, on veut faire comprendre que culture et société sont intimement liés" renchérit Camille.

Ensemble, on discute autour d'un verre, on rigole beaucoup aussi et puis, quand un sujet suscite déjà le débat entre nous – ce qui arrive souvent, car on n'est jamais d'accord sur rien (rires) – on se dit qu'on tient notre thématique!

Zoom sur Molenbeek

Pour son tout premier épisode, la fine équipe s'est attardée sur la commune de Molenbeek, victime de nombreux préjugés depuis les attentats. Pour comprendre comment le quartier évoluait depuis le 22 mars, la team de vingtenaires a baladé ses micros au musée MIMA, musée d'art contemporain installé depuis le 15 avril 2016 dans ce quartier "chaud" de Bruxelles. Quel rôle joue-t-il dans la vie du quartier? Les jeunes de Molenbeek sont-ils impliqués dans ce nouveau musée? C'est à toutes ces questions que La Claque a tenté de répondre.

La culture vue par des femmes

"Avec La Claque, on veut aussi montrer que des nanas peuvent tout aussi bien animer une émission culturelle que les hommes, explique Elisabeth. Pour avoir bossé dans ce milieu, je sais que de nombreuses personnes considèrent que les femmes ne s'y connaissent pas de manière aussi pointue que les hommes."

Et il suffit d'observer les événements culturels autour de soi pour s'en rendre compte: j'ai récemment participé à l'organisation d'un festival... dont la programmation musicale était complétement dépourvue d'artistes féminines

confirme Camille. Un sujet qui passionne le tandem, au point d'avoir créé le hashtag #laissetomberlesfilles, qui rassemble sur Twitter tous les articles intéressants sur la place des femmes dans le domaine de la culture.

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