Le harcèlement de rue est puni par la loi à Buenos Aires
Se faire entendre
La harcèlement de rue pose problème dans le monde entier, et l'Argentine n'échappe pas aux gros vilains mufles. Dans ce pays où les violences faites aux femmes sont un véritable fléau, l'une d'entre elles a réussi à faire changer les choses grâce à une vidéo sur YouTube. Aixa Rizzo y explique que des hommes l'interpèlent et la suivent parfois sur son chemin, tous les jours. Plus de 500.000 vues plus tard, elle a pu atteindre les politiques.
Puni par la loi
Un parlementaire de Buenos Aires a réagi et a mis en place une procédure législative qui s'engage à prendre, enfin, la question du harcèlement de rue au sérieux. Le 7 décembre, c'était promesse tenue, puisqu'une loi est passée. Depuis, tout harcèlement de rue est punissable d'une amende de 1.000 pesos, soit l'équivalent de 60€. Bon, on n'atteint pas encore un niveau de punition radical, mais notre foi en l'humanité a envie de croire que ça refroidira les uns et que ça conscientisera les autres.
Et en Belgique?
En plat pays, le harcèlement de rue est punissable par la loi depuis 2014, mais à condition que l'auteur soit identifié et qu'une plainte soit déposée. Légalement, il risque alors une amende allant de 50 à 100 euros, et une peine de prison d'un mois à un an. Si le concept peut sonner efficace à nos oreilles, il semblerait que trop peu de personnes portent plainte et que, par conséquent, il y ait rarement des suites. Il reste donc important de sensibiliser les Belges sur la question, informer ces dames qu'elles ont le droit de porter plainte et les encourager à le faire pour que les autorités puissent mesurer l'ampleur du problème. Sur ce, on se quitte avec Marion Seclin qui en parlait très bien il y a quelques mois. À bons entendeurs...
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
À lire aussi:
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici