Quand des fillettes syriennes révèlent leurs ambitions
Avec la guerre civile qui hante la Syrie depuis 2011, plus de 1 million de personnes se sont réfugiés en Jordanie dans des camps où les conditions de vie sont extrêmement difficiles. Là-bas, on trouve des hommes, des femmes et des enfants, privés d'éducation. Ce sont ces derniers que la photographe Mederith Hutchisson a voulu immortaliser avec la campagne "Vision not victim". Le but de ce programme, élaboré par l'International Rescue Committee (IRC), est de se charger des études des jeunes filles syriennes réfugiées en Jordanie, tant financièrement qu'humainement.
"Plus tard, je serai..."
Meredith Hutchisson a photographié des fillettes syriennes pour savoir quel était leur vision de l'avenir, en leur posant une question toute simple, qui prend une toute autre dimension lorsque l'on connaît leur situation de vie: "Quel métier veux-tu faire plus tard?" Ainsi, Amani, 10 ans, se voit bien pilote d'avion.
J'aide aussi les gens à voyager, à voir le monde et à découvrir de nouveaux endroits.
Fatima, 16 ans, se verrait bien architecte, même si on lui a toujours répété que ce n'était pas un métier de filles.
Mais quand j'étais jeune, on m'a dit que ce n'était pas quelque chose qu'une femme pouvait atteindre, et on m'a encouragée à chercher une profession plus 'féminine'.
Mais je rêvais tout le temps de construire des magnifiques maisons pour des familles et des bâtiments qui rendent les gens heureux."
Haja, 12 ans, a des ambitions aussi hautes que le ciel... Elle veut devenir astronaute: "Beaucoup de personnes m'ont dit qu'une fille ne pouvait pas devenir astronaute.
Désormais, je dirai aux jeunes filles ambitieuses de ne pas avoir peur, de dire à leurs parents ce qu'elles veulent et pourquoi, de toujours avoir confiance et de savoir où elles veulent aller.
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