Viols, prostitution...Les femmes migrantes sont vulnérables et sous-estimées
Les femmes migrantes, plus nombreuses que les hommes
En 2013, onze millions de femmes ont pris la route de l’exil. Comme les hommes, elles fuient la guerre et la violence. Dans tous les pays qu'elles ont traversés, y compris européens, elles subissent les pires atrocités. Parce qu'elles sont femmes et qu'elles partent seules ou avec leurs enfants, elles sont violées, abusées et parfois même, forcées à se prostituer.
D’après les chiffres du Conseil de l’Europe, les femmes et les enfants représentent maintenant près de 60% des réfugiés et des autres migrants qui tentent de gagner l’Europe. Une première depuis le début de la crise des réfugiés et des migrants en Europe.
La Belgique défaillante dans la protection des femmes
La plupart des migrantes isolées sont agressées par des passeurs, des autres réfugiés, des policiers ou des employés chargés de la sécurité des centres de détention dans les pays qui les accueillent.
Présentes en Belgique, des associations comme Amnesty International ou la Marche Mondiale des Femmes s’occupent des migrantes les plus vulnérables. Des conseils juridiques et médicaux aux soutiens psychologiques, les réseaux associatifs internationaux effectuent un travail titanesque et extrêmement compliqué à mettre en œuvre.
En Belgique, malgré l’adoption du Plan national de lutte contre toutes les violences basées sur le genre 2015-2019, la politique actuelle d’asile ne fait quasiment pas référence au statut particulièrement précaire de ces femmes.
Ce qui représente un véritable frein à la mise en place d’une aide humanitaire adéquate. Confrontées aux barrières culturelles et linguistiques mais surtout au cruel manque d’argent, les associations ne cessent de tirer la sonnette d’alarme.
Parcours de migrantes et pétition à signer
Si les médias évoquent généralement la situation des migrantes lors de la Journée internationale de la femme (qui a lieu le 8 mars), il n’est jamais trop tard pour s'intéresser à leur parcours. Sur son site Internet, Amnesty International a publié une vidéo sur le quotidien de certaines migrantes.
Face à cet affreux sentiment d’impuissance qui nous envahi devant autant d’injustices, on se demande souvent comment agir. Trois maîtres-mots: s’informer, réfléchir et signer cette pétition.
On s'informe aussi par ici:
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici