10 réflexes importants pour un voyage réussi en Islande
Entre l’eau cristalline du Blue lagoon et les paysages à couper le souffle, l’Islande fait rêver. Mais pour que le rêve devienne réalité, il y a quelques réflexes importants à adopter avant le départ.
C’est qu’entre le budget plutôt (carrément) prohibitif et la nature préservée, certes, mais aussi parfois dangereusement belle, on ne part pas en Islande sans un peu de préparation préalable.
1) Prendre son billet en avance
Alors qu’un aller-retour de Bruxelles à Reykjavik peut vite dépasser les 600 euros en s’y prenant deux mois avant le départ, si on planifie son voyage à temps et qu’on fait le pari de réserver son billet d’avion environ un an à l’avance, l’addition est tout de suite moins salée: aux alentours de 350 euros le billet aller-retour, voire 200 euros en cas d’aubaine.
2) Réserver le Blue Lagoon
Pour beaucoup, le Blue Lagoon, ce bassin géothermique aux eaux chaudes d’un turquoise sublime, fait partie des raisons qui donnent envie de visiter le pays. Seulement voilà: non seulement l’endroit est sur la must-see de 99.99% des touristes qui se rendent en Islande, mais en plus, il est ultra prisé des locaux. Tant et si bien que sans réservation pour y plonger, il y a de gros risques de se faire refouler à l’entrée...
3) Prévoir un budget suffisant
L’Islande, tous les guides (et les baroudeurs) le disent, c’est un pays très (très) cher à visiter. Et il faut le voir pour le croire: 11 euros la bière, une trentaine d’euros le plat au resto, et pour ceux qui voudraient pique-niquer, l’addition est aussi salée: 20 euros le paquet de fromage. La bonne astuce: faire comme les locaux, ultra friands de hot-dogs façon IKEA et manger à prix (relativement) mini.
4) Être créatifs pour le logement
Surprise: si Airbnb est bien évidemment présent dans le pays, l’offre ne ressemble pas à ce à quoi on pourrait s’attendre dans un pays scandinave. Non seulement c’est très cher, mais en plus, on est bien loin du hygge ou du design épuré qui ont fait la renommée de la région et de son esthétique scandi-chic. Plutôt que de passer son séjour dans un entresol hors de prix et mal décoré, on sort un peu de Reykjavik, et on découvre les charmantes petites auberges aux abords de la capitale.
5) Profiter des saisons
Forcément, il est toujours important de se renseigner sur le climat avant de partir en voyage, mais en Islande, c’est particulièrement vrai: l’hiver, la nuit tombe très tôt... Mais c’est aussi la possibilité d’en prendre plein les yeux avec les aurores boréales. L’été, pas de ciel magique, mais bien des journées infinies pour découvrir le pays: le soleil ne se couche jamais! Les locaux vous diront en riant qu’il pleut tout les jours, ne fût-ce que quelques gouttes, mais à condition de se munir d’un bon imperméable, cela ne gâche pas le plaisir, au contraire: par ici les arc-en-ciels sublimes.
6) Partir couverts
Par contre, ce n’est pas parce que le soleil ne se couche jamais en été qu’il faut s’imaginer faire bronzette toute la journée. Même en plein mois de juin, le thermomètre dépasse rarement les 18 degrés, et le climat est extrêmement changeant: en l’espace de deux heures il peut y avoir plein soleil, averse et rafales de vent, puis petit crachin persistant. Impératif donc d’avoir toujours sur soi, non seulement une veste imperméable, mais aussi des couches à enlever et remettre en fonction des caprices du thermomètre.
7) Prévoir des chaussures adaptées
Le pays est doté d’une nature sublime, qui se découvre à pied pour mieux en profiter. Dès qu’on sort un peu des sentiers battus, on échappe aux touristes, mais pour ne pas gâcher son plaisir avec des pieds endoloris, on prend des chaussures adaptées à une pratique enthousiaste de la marche.
8) Savourer la gastronomie locale
Certes, une brève recherche Google sur la gastronomie islandaise donne envie de ne surtout pas y goûter. La vérité: très peu de restaurants mettent de la tête de mouton fumée au menu, et il en va de même pour le poisson séché plusieurs mois sous terre. À la carte, par contre, des délices tels que le plokkfiskur, un gratin de poisson léger et savoureux, ou des préparations de langoustines et d’agneau sauvage à se damner.
9) Ne pas (trop) céder aux sirènes d’Instagram
Peu de destinations se prêtent autant aux hashtags que l’Islande, et il est facile de planifier entièrement son voyage en furetant sur Instagram. En vrai, gare à ne pas se laisser prendre au piège d’un bon filtre photo : la plage de sable noir de Vik, par exemple, incroyablement photogénique, est... une plage de sable noir. Jolie, certes, mais pas forcément à la hauteur des 3h de voiture nécessaires pour la gagner depuis Reykjavik. Pareil pour le fameux geysir: oui, c’est très rigolo de voir de l’eau jaillir du sol. Ce que les photos ne montrent pas, par contre? Des hordes de touristes postés autour de la source, les yeux rivés sur leur smartphone et le doigt en position pour ne surtout pas rater la photo de l’éruption. #déception.
10) Être prêt·e pour l’aventure
La solution pour vivre une aventure vraiment unique et rentrer des étoiles plein les yeux: sortir du célèbre “cercle d’or” et des chemins tout tracés. Par exemple, en se lançant à l’assaut du hike de Fimmvörðuháls, qui part d’une cascade impressionnante pour gagner les paysages à couper le souffle de la Vallée de Thor en passant par les sommets enneigés du fameux volcan Eyjafjallajökull. Autre option, pour celles et ceux qui n’ont pas envie de marcher 23 kilomètres avec un sacré dénivelé : tester les balades en Stand Up Paddle proposées par Arctic Surfers, soit dans le port de Reykjavik, soit dans le cadre magique d’un glacier: une expérience inoubliable.
Allez, on fait ses valises:
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