10 expressions que seuls les Liégeois utilisent
Baignés dans ces expressions depuis notre plus jeune âge, on en oublierait presque — nous Liégeois — qu’elles ne se prononcent qu’en Cité ardente. Retour sur ces phrases qui dévoilent nos origines où qu’on aille.
Si vous nous entendez dire « J’ai sonné à Chantal tout à l’heure », ça signifie simplement qu’on lui a téléphoné. Bah oui, ça sonne la sonnerie du téléphone, non?!
Même après des années à l’étranger, le « oufti » colle à la bouche d’un Liégeois comme un vieux chewing-gum sur une semelle. On l’utilise quand on est heureux comme un pape, quand on est choqués, quand on est fâchés, quand on est surpris… Bref, à peu près pour toutes les situations de la vie.
Comprenez : c’est fait à la va-vite, voire c’est mal fait. D’où ça vient ? Aucune idée.
À ne pas confondre avec « poivrot » qui signifie ivrogne, le « poireau » en liégeois est une expression à utiliser à votre guise . Déclinaison : « il me fait poireauter » signifiant ici : « il me fait attendre. »
Faire la guindaille, c’est faire la fête, tout simplement ou « se mettre une grosse douf » si vous préférez… dans le carré, la plupart du temps.
Encore un mot wallon désignant une gentille insulte! Un ewaré, c’est un fou, une personne un peu toquée!
La trémie désigne un petit passage sous terrain pour les voitures, à Liège. Comme un tunnel en plus petit !
Allez, une bonne fois pour toute : une chiclette, c’est un chewing-gum ; une chic, c’est un bonbon et un bonbon, c’est un biscuit.
Le verbe sketter signifie simplement « casser », « fatiguer ». Je suis sketté = je suis mort de fatigue ! Mais par contre, sketter des pintes signifie boire des bières en grande quantité. Ah, la subtilité des dialectes wallons.
Que les esprits mal tournés se calment directement: une grosse baise, c’est un gros bisou. En général, les grosses baises viennent de nos mamies, qui nous appellent d’ailleurs “ma binamée” ou encore “ma p’tite poyette”.
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