13 conseils pour aider son enfant à bien vivre sa première rentrée
Le grand jour approche. Votre petit bout s’apprête à rejoindre le monde des grands, de la cour de récré et des cahiers. Mais, si vous observez la situation avec une vision rationnelle d’adulte, pour votre enfant, il s’agit d’une période d’importants chamboulements. Voici quelques clés pour que son arrivée en maternelle se passe en douceur.
Avant
Préparez le terrain
Les petits enfants sont perturbés par les changements brusques. Il est donc essentiel de parler de l’école bien avant de s’y rendre, de façon à ce que votre bout de chou puisse apprivoiser l’idée et à ce que le concept devienne un élément déjà familier dans sa vie. Pour cela, discutez-en avec lui et expliquez-lui comment cela va se passer. Il existe aussi énormément de livres qui racontent la rentrée. Réaliser que ses héros préférés s’y rendent peut avoir un effet rassurant. Si vous en avez l’occasion, emmenez-le également jusqu’à l’école pour lui montrer le lieu, même simplement de l’extérieur. Il lui semblera dès lors moins impressionnant et plus tout à fait inconnu le 1er septembre.
Choisissez avec lui ses affaires scolaires
Ou du moins permettez-lui de les découvrir avant la rentrée. Si vous en avez la possibilité, prenez des fournitures dans des couleurs ou avec des personnages qui lui plaisent. Si pas, offrez-lui de les customiser en y ajoutant des petits autocollants ou en dessinant dessus. Rendre son matériel ludique l’amènera à associer l’idée de l’école avec une notion agréable.
Adaptez déjà son rythme
Les vacances sont souvent l’occasion de se lever et de se coucher bien plus tard. Et si nous, adultes, pouvons rattraper progressivement nos heures de sommeil manquantes, un enfant lui, est nettement plus sensible, inquiet voire grincheux lorsqu’il est fatigué. La meilleure manière de l’aider à accepter le changement et la découverte est de lui permettre de les vivre à tête reposée.
Le jour J
Laissez-le se réveiller à son aise
S’il y a bien un jour ou éviter de le presser c’est celui-là. Quitte à ce qu’il soit très tôt, offrez-lui d’émerger à son aise, de bien déjeuner, de suivre ses petits rituels habituels, comme jouer un peu ou regarder la télévision. Il se peut qu’il rechigne à mettre sa veste ou qu’il faille argumenter pour lui enfiler ses chaussures. Restez zen et gardez à l’esprit qu’il part en terrain totalement inconnu et que derrière ses rouspétages, il est surtout angoissé.
Emportez des affaires qui le rassurent
Comme un doudou ou une tute, des petits bouts de la maison qui le sécurisent et lui font du bien. Vous pouvez même lui présenter les choses comme si c’était sa peluche qui commençait l’école et qu’elle comptait sur lui pour l’accompagner et lui faire découvrir les lieux. Ou, s’il le souhaite, donnez-lui un objet à vous pour qu’il l’emporte avec lui. Cela lui donnera du courage.
Ne soyez pas pressée
Si vous allez travailler ensuite, prévenez que vous arriverez plus tard. Devoir vous dépêcher, risque de vous amener à perdre patience et à vous énerver en lui compliquant ainsi la tâche. C’est un jour important pour tous les deux, prenez le temps de bien le vivre.
Évitez de lui transmettre votre nervosité ou votre émotion
Retenez cette petite larme qui menace de couler jusqu’à ce que vous soyez hors de vue. Vous voir pleurer risquerait de causer un torrent de larmes en retour. #OnResteForteEncore2Minutes.
Dédramatisez
Oui l’école c’est important et son premier jour l’est d’autant plus. Mais n’y ajoutez pas pour autant une charge émotionnelle énorme, au risque de lui mettre une pression involontaire sur les épaules. N’oubliez pas que les enfants sont des éponges. S’il vous sent cool, il le sera plus aisément. N’hésitez pas à lui dire que vous êtes très fière de lui et qu’il est un grand mais en appuyant sur le positif de sa situation et non pas sur la portée de la journée en elle-même.
Soyez honnête
Ne lui mentez surtout pas. Si vous le laissez la journée entière dès le départ, ne lui affirmez pas que vous revenez une heure plus tard. Il n’a peut-être pas la notion exacte du temps, mais sait reconnaître quand un moment dure très longtemps. Et cela risquerait de faire pire que mieux, en créant une angoisse de l’abandon chez lui. Idem pour les autres principes reliés à l’école. Il est essentiel qu’il n’y vive pas de déception en découvrant que non, cela ne ressemble pas à un parc d’attractions ou qu’il n’y reçoit pas de cadeaux, comme on le lui avait pourtant promis.
Mettez des limites
Un bisou d’aurevoir se transforme rapidement en un gros câlin puis en dix et enfin en adieux déchirants qui ne feront que compliquer la situation. Ne le quittez pas comme si vous n’alliez plus jamais le revoir. Restez un peu près de lui, faites-le si possible rire, mettez l’accent sur les éléments chouettes du décor, comme le toboggan, les dessins sur les murs... puis faites quelques papouilles et éclipsez-vous.
Après
Écoutez-le
Il a apprécié la journée? Super! Mais n’oubliez pas pour autant que parfois le deuxième ou le troisième jour sont bien plus problématiques que le premier. Car, se rendre à l’école une fois c’était drôle mais réaliser qu’il faut y retourner, encore et encore, c’est complètement différent. S’il n’a pas aimé, ne tentez pas de le convaincre du contraire ou de l’amener à penser l’inverse. C’est une expérience différente de la maison, des grands parents, de la gardienne ou de la crèche. Affirmez-lui que vous comprenez et que vous savez que ce n’est pas évident, mais rassurez-le, en lui expliquant qu’il se fera des copains, que chaque jour sera plus chouette. Parlez-lui des super activités qu’il va y découvrir et de tout ce qu’il va pouvoir y faire de nouveau.
Jouez sur le timing
Si c’est un peu la guerre chaque matin durant les premières semaines, amenez petit bout à l’école aussi tard que possible. Si vous en avez l’occasion, attendez la sonnerie pour le conduire directement près de sa classe, ainsi il sera tout de suite dans le mouvement et prit en charge par sa maîtresse. La cour de récré, même si elle devient ensuite bien souvent le lieu favori des enfants, peut faire peur au début, tant elle est emplie de mouvements et de bruits.
Laissez-lui le temps
Les premiers jours sont souvent compliqués. Rares sont les enfants qui prennent directement le pli et s’adaptent dès le lendemain. Il n’y a rien d’anormal à ça et cette période de transition n’est pas forcément évitable, même avec tout l’amour du monde. Mais, la difficulté du début ne présage en rien de la suite et ne signifie pas qu’il n’aimera pas l’école. Tout comme il lui a fallu apprendre à marcher, ces premiers pas sont un peu ardus, mais ne l’empêcheront pas de courir avec bonheur ensuite.
Plus d’astuces pour les parents:
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici