““Agent d’influenceur canin””, le métier qui a du chien
“Tu veux être quoi quand tu seras grande?” est une question à la fois anxiogène et remplie de possibilités. Mais si on avait su à l’époque que devenir “agent d’influenceur canin” était possible, peut-être qu’on aurait moins hésité sur la voie à suivre. Ou pas.
C’est que non contents d’être les meilleurs amis de l’homme, les chiens sont aussi devenus des influenceurs en bonne et due forme, avec parfois des millions d’abonnés qui suivent leurs aventures à quatre pattes. Avec ses faux airs de peluche, Boo the Pomeranian fascine pas moins de 16 millions de followers sur Facebook, six fois plus que les 2.5 millions d’abonnés au quotidien de Maru the Shiba Inu sur Instagram, tandis que Tuna the Chiweenie y rassemble 1.9 millions de fans de sa bouille incomparable. Et puisque sur les réseaux, les fans, c’est de l’argent, il était logique que cet engouement se traduise par un business très juteux pour nos amis les bêtes, ou du moins, pour leurs maîtres. Ainsi, Boo gagnerait environ 1 million de dollars par an, grâce à des posts sponsorisés mais aussi un livre à son effigie ainsi que son rôle de mascotte pour la compagnie aérienne Virgin America. Un salaire lucratif, qui n’est pourtant rien à côté des rentrées de Grumpy Cat, Tardar Sauce de son vrai nom, une chatte rendue célèbre par sa moue perpétuellement boudeuse. Sa maîtresse, Tabatha Bundesen, travaillait en tant que serveuse quand son frère a eu l’idée de poster une vidéo de Grumpy Cat sur le forum américain Reddit. Depuis, entre apparitions payées, contrats de licence, livres et produits dérivés, il est estimé que Tardar Sauce aurait rapporté environ 100 millions de dollars à sa maîtresse. Il n’en fallait pas plus pour qu’une série de RP new-yorkais décident de lancer leur agence dédiée aux influenceurs à quatre pattes, et plus précisément, à nos amis les chiens.
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Le credo de The Dog Agency? Représenter les animaux les plus célèbres au monde. Soit, plus concrètement, mettre en relation les chiens influenceurs et les marques qui désirent payer pour être associées à l’animal en question et à ses millions d’abonnés. L’agence new-yorkaise propose également d’aider les maîtres à développer une stratégie de gestion de la marque de leur compagnon à quatre pattes. Mais à condition toutefois que ces derniers soient suffisamment populaires: pour travailler avec The Dog Agency, votre toutou devra compter au moins 50 000 abonnés sur Instagram ainsi qu’un bon engagement sous ses publications. Ainsi que l’explique la fondatrice de l’agence, Loni Edwards, qui compte actuellement 160 clients canins, un chien aux 100 000 à 200 000 abonnés peut gagner jusqu’à 2000 dollars pour un post publié sur Instagram, contre près de 16 000 dollars pour un chien qui rassemble un million d’abonnés. Soit la moitié de notre salaire annuel. Le prochain qui nous demande ce qu’on veut être quand on sera grandes, on lui répond qu’on veut être la maîtresse d’un chien très photogénique, c’est clairement un métier d’avenir.
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