RAPPEL: stériliser son chat est désormais obligatoire
Le printemps est là et la saison des amours a débuté pour nos amis les animaux. C’est pour cette raison que les associations militant pour leur bien-être ainsi que le gouvernement, rappellent qu’il est maintenant obligatoire de faire stériliser son chat.
En 2013, 32.315 chats ont été recueillis dans les 119 refuges belges. Parmi ces animaux, 10.575 ont dû être euthanasiés car ils n’ont pas trouvé de nouveaux foyers.
Suite à ces chiffres alarmants, une nouvelle mesure a été prise par les autorités wallonnes et bruxelloises. Tous les chats nés depuis le 1er novembre 2017 doivent être enregistrés, pucés et stérilisés. Pour ceux nés avant cette date, les maîtres vivant en région bruxelloise, ont eu jusqu’au mois de janvier dernier pour prendre leurs dispositions. En Wallonie, par contre les propriétaires ont jusqu’en janvier 2019 pour se mettre en ordre.
Les chats en surpopulation
Cette mesure devrait diminuer sensiblement le nombre de chats, et particulièrement de chatons, qui sont recueillis chaque année dans les refuges belges. En effet, si on laisse faire la nature, les chattes peuvent avoir jusqu’à 5 portées par an. C’est d’un côté très mauvais pour l’animal d’enchainer autant de grossesses et ces chatons non voulus finissent souvent soit abandonnés et mourants de faim ou de froid, soit euthanasiés par manque de place ou même parfois noyés par des propriétaires malveillants. Il est donc impératif d’agir pour éviter tout cela et pour lutter contre la surpopulation des chats.
En pratique
Pour faire stériliser sa boule de poils préférée, il suffit de se rendre chez son vétérinaire et cela coûte en moyenne 75 euros pour un chat mâle et 150 euros pour une femelle. Le prix de l’identification et de l’enregistrement s’élève environ à 50 euros (placement de la “puce” et de la visite chez le vétérinaire). Si vous désirez que votre chatte ait une portée c’est toujours possible, pour cela vous devez disposer d’un agrément en tant qu’éleveur occasionnel. Celui-ci s’obtient sur ce site.
Avec cette nouvelle mesure, les refuges bruxellois et wallons espèrent déjà voir une diminution du nombre de chats recueillis cet été.
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