TESTÉ POUR VOUS : soigneur dans le bush australien de Pairi Daiza

De la terre rouge, une forêt de fougères arborescentes, une volière immense où se côtoient des perruches et cacatoès, un sanctuaire de koalas, pas de doute, je me trouve bien dans le bush australien du parc Pairi Daiza, prête à rencontrer deux soigneurs de cette zone si particulière et découvrir leur travail au jour le jour.

Travailler dans la zone australienne de Pairi Daiza, c’est l’occasion de rencontrer Robin Bouttefeux, Karine Blanchecotte et Yang Liu, trois soigneurs passionnés (et passionnants) prêts à m’apprendre les moindres spécificités de chaque espèce sur place.

 Lunch time au sanctuaire des koalas

La première étape de notre journée est de se rendre au sanctuaire des koalas, un espace en bois de plus de 500m2 et complètement entouré de ficus et eucalyptus, pour les soins journaliers de Carina, Coco et Zelda, les trois femelles du parc. Le koala se nourrissant en moyenne de 200 à 400 grammes d’eucalyptus (aux critères de qualité très spécifiques), il est important de directement le préparer lorsqu’il arrive fraichement coupé du pépiniériste. Aidée par Yang Liu, je m’active à trier et rassembler les branches pour en faire des bouquets que j’irai déposer plus tard dans chaque vase du sanctuaire à disposition de ces petites boules de poils.

Rencontre avec des carnivores uniques en Belgique

L’après-midi, je pars en direction de l’enclos des diables de Tasmanie pour rejoindre Karine Blanchecotte, l’une de leurs soigneuses. Celle-ci m’attend déjà avec de la viande hachée toute fraîche pour nourrir Cradle et Cradoc, les deux diables de Tasmanie mâles de Pairi Daiza. Précisons quand même qu’ils sont les deux seuls représentants de leur espèce en Belgique. On s’amuse avec eux mais je réalise très vite que les diables ont un caractère particulier et se méfient de moi lorsque je m’approche un peu trop à leur goût.

Soigneur, un métier d’exception

Si beaucoup d’entre nous serait tenté de vouloir tenter l’expérience de soigneur pour pouvoir câliner des animaux, comme me le précise Robin Bouttefeux (soigneur), il est important de prendre du recul sur la situation et de bien réaliser qu’au-delà d’aimer le contact privilégié avec les animaux, la tâche principale du soigneur est de s’assurer de la survie de l’espèce et il ne faut pas non plus trop s’y attacher car la perspective d’en perdre un est toujours bien présente.

Retrouvez mon expérience en images tous les vendredis dans Le 6-8 Vivacité/RTBF sur La Une.

Koala se nourrissant d’eucalyptus

Préparation des bouquets d’eucalyptus 

Nourrissage des koalas

Koala du sanctuaire

Karine Blanchecotte (soigneuse) et Cradle (diable de Tasmanie)

Diable de Tasmanie

© TORSTEN BLACKWOOD – AFP

[td_smart_list_end]