Gen F

En rejoignant la communauté, vous recevez un accès exclusif à tous nos articles, pourrez partager votre témoignage et…
© Shutterstock

CHOC TOXIQUE: les tampons bio ne sont pas sans risque

Camille Hanot
Camille Hanot Journaliste

Entre coupes menstruelles, tampons classiques ou tampons bio, il semblerait qu’aucun ne soit meilleur qu’un autre. Une nouvelle étude américaine vient de dévoiler la “dangerosité” des tampons bio et coupes menstruelles.

Il n’y a pas un choix meilleur que l’autre


Face au nombre grandissant de cas de choc toxique, certaines femmes se tournent vers les coupes menstruelles mais aussi vers les tampons hygiéniques en coton bio. Plus naturels donc moins de risque d’être touché par le syndrome du choc toxique se disent-elles. Une étude américaine publiée vendredi 20 avril vient pourtant contrebalancer cette idée. Ni les tampons en coton bio, ni les coupes menstruelles ne sont plus efficaces pour empêcher le syndrome du choc toxique.

Lire aussi: Choc toxique: comment se protéger de ce syndrome dangereux pendant les règles

Une étude sur 11 tampons et 4 coupes menstruelles


Pour l’expérience, les tampons et coupes menstruelles ont été placé dans des sacs en plastique. Ils ont ensuite été injecté du liquide et d’une trace de bactérie prélevée sur une patiente ayant subi un choc toxique en 2014. Les chercheurs les ont laissé enfermé pendant huit heures. Résultat: il n’y a pas de différence entre les différents type de tampon. Par contre, le quantité d’air entre les fibres augmenterait le risque de croissance de la bactérie. Concernant les coupes menstruelles, elles développeraient encore plus les bactéries que les tampons.

Lire aussi: CHOC TOXIQUE: les coupes menstruelles sont plus dangereuses que les tampons

Les bons gestes


C’est un conseil que l’on ne cesse de répéter mais qui est indispensable: pour éviter un choc toxique, il est ultra important de changer de tampon régulièrement. Concernant les coupes menstruelles, il faut absolument les faire bouillir entre chaque utilisation.

Lire aussi: 


 

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Nos Partenaires