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Comment devient-on une femme fontaine?

La rédaction

Ah, les femmes fontaines! Un phénomène qui fascine, intrigue, attise la curiosité... Et dont on ne parle pas assez. Saviez-vous que cette “éjaculation féminine” sommeillait au fond de chacune d’entre nous? Car oui, on ne naît pas femme fontaine, mais on le devient. On vous explique tout!


Tout d’abord, une femme fontaine, c’est quoi? Lors d’un rapport sexuel, lors de l’excitation ou de l’orgasme, la femme va émettre une quantité de liquide inodore et incolore provenant de la vessie et sécrétée au niveau des reins au moment du plaisir. Cette substance est ensuite éjectée par l’urètre.

Quatre cas différents de femme fontaine

Pendant longtemps, le phénomène de femme fontaine n’a été que très peu étudié, pour la simple et bonne raison qu’il concerne purement et uniquement le plaisir féminin... Et on sait à quel point ce sujet peut être – tristement – tabou. Heureusement pour nous, le Docteur Samuel Salama et le Docteur Pierre Desvaux se sont penchés sur le sujet en 2015 (aussi récemment et pas avant, oui...) afin d’éclairer la lanterne de toutes et tous à ce propos. Au cours de leur étude, ils ont distingué deux types d’émission liquidienne, pouvant se mélanger. Tout d’abord, les liquides émis par la prostate. Bien que celle des femmes soit plus petite, elle donne tout de même lieu à des “éjaculations féminines”. Celles-ci sont en petite quantité, mais non-négligeables tout de même! Ensuite, les liquides dont l’essentiel de la production serait composé d’une substance proche de l’urine.

Les deux médecins ont également mis en lumière quatre cas différents dans le cadre du phénomène de femme fontaine. Les deux premiers ont trait au déclenchement du phénomène où on retrouve les “dépendantes”, soit les femmes fontaines grâce à la stimulation du point G et éventuellement de l’urètre, et les “autonomes”, soit les femmes fontaines chez qui le liquide jaillit au moment de l’orgasme, sans forcément une stimulation du point G. Les deux autres cas concernent l’aspect de l’écoulement, où on retrouve les “jaillissantes”, soit les femmes fontaines chez qui le liquide peut atteindre plusieurs mètres de portée, et les “ruisselantes”, soit celles chez qui le liquide va sortir en cascade.

Toutes les femmes peuvent être femme fontaine

Lorsqu’il n’est pas synonyme d’orgasme, le phénomène de femme fontaine correspond à un état sexuel d’excitation intense, permettant à chacune d’entre nous d’expérimenter ce jaillissement profond. Pour Pierre Desvaux, trois facteurs influencent la chose: “apprendre à lâcher prise, accepter une stimulation de la zone du point G et pousser”, explique-t-il. En effet, parvenir à se laisser aller permet au moment de la stimulation du point G, le fameux bouton clito-uréto-prostato-vaginal, de laisser la vessie se vider grâce à un relâchement. “En fait, toutes les femmes peuvent être fontaines à condition d’activer une manœuvre vaginale qui donne du plaisir et entraîne un écoulement de la vessie pleine”, explique Samuel Salamon. Bien que, petite précision, même si le liquide provient du même endroit, il ne s’agit pas d’urine.

Nombreuses sont celles à avoir expérimenté le phénomène de femme fontaine et à s’être excusées ensuite d’avoir trempé les draps. Pourtant, être une femme fontaine n’a rien d’une honte – que du contraire – et il est primordial de rappeler qu’il s’agit d’un phénomène naturel. Tantôt lié à l’excitation sexuelle, tantôt à l’orgasme, il donne à voir un pan de la sexualité dont on ne parle encore que trop peu et qui est bien trop stéréotypé dans les films pornographiques. Le sexe, c’est du plaisir, et le phénomène de femme fontaine en fait partie!


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