Hugo Clément réagit après avoir été arrêté en Australie
Ce 22 juillet, alors qu’ils filmaient un reportage pour France 2, Hugo Clément et son équipe ont été arrêtés par la police australienne. Sur Instagram, le journaliste français revient sur les raisons de cette arrestation.
“Ce matin, Clément Brelet, Victor, Guillaume et moi-même avons été arrêtés et placés en détention pendant 7 heures par la police australienne. Nous filmions pour France Télévisions une action de blocage d’un port de charbon par un groupe de militants écologistes” peut-on lire dans un post accompagné de plusieurs photos révélant l’arrestation publié sur le compte Instagram d’Hugo Clément. L’équipe de reporters a été inculpée d’intrusion sur une voie ferrée et d’intrusion dans le terminal charbonnier d’Abbot Point dans le nord du Queensland. Hugo Clément qui qualifie cette interpellation “d’intimidation” a déclaré à l’ABC News: “Nous étions juste en train de filmer l’action de ces personnes et nous ne savons pas pourquoi la police a décidé de nous arrêter. Nous ne faisons pas partie de cette action, nous ne sommes pas des activistes, nous sommes des journalistes...”
Remis en liberté à condition de ne plus s’approcher des sites appartenant à l’industrie, Hugo Clément et son équipe comptent bien continuer à enquêter. “Cette intimidation ne nous empêchera pas de continuer à enquêter sur les dangers qui menacent la grande barrière de corail et les océans” a-t-il écrit sur Instagram.
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Le sujet du reportage
Sur Instagram, Hugo Clément a expliqué en long et en large le sujet de leur reportage, le voici: “Les activistes s’opposent à la construction de l’une des plus grandes mines de charbon de l’histoire dans l’état du Queensland. Selon eux et de nombreux scientifiques, cette mine est une menace supplémentaire pour la grande barrière de corail, déjà fragilisée par le changement climatique. 50% des coraux de ce site exceptionnel sont morts ces 30 dernières années et ils pourraient avoir totalement disparu d’ici 2050. Ce matin, des militantes se sont donc enchaînées près des rails pour bloquer l’exportation du charbon durant quelques heures. Nous les filmions lorsque les policiers sont venus nous arrêter, sans motif.”
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