On est d’accord, votre place est bien plus en terrasse que derrière votre bureau par ces températures tropicales. En période de canicule, avez-vous le droit de travailler de chez vous ou carrément d’être mis au chômage technique?
On fait le point sur les droits des travailleurs en cas de grandes chaleurs avec le SPF Emploi.
Peut-on arrêter de travailler quand il fait trop chaud?
La hausse des températures n’est pas une raison suffisante légale à l’interruption de travail mais des précautions doivent obligatoirement être prises par l’employeur pour garantir le bien-être des travailleurs en cas de grande chaleur.
L’employeur peut également décider de façon autonome d’instaurer un chômage temporaire. Durant cette période, le travailleur touche des allocations de chômage de l’ONEM qui, entre autres dans le secteur de la construction, sont complétées par une allocation d’un Fonds de Sécurité d’Existence.
À partir de quelle température des mesures doivent-elles être prises?
De nombreux critères sont pris en compte comme le taux d’humidité de l’air et la charge physique du travail effectué. Légalement, les travailleurs ont droit à un certain nombre de mesures de protection lorsque la température dépasse 29 degrés pour une charge physique de travail dite légère, 26 degrés pour une moyenne, 22 degrés pour une lourde et 18 degrés pour une très lourde.
Quelles mesures sont exigées?
En cas de grande chaleur, l’employeur est dans l’obligation de:
- prévoir des équipements de protection (zones d’ombre, chapeaux,...) pour les travailleurs exposés à un rayonnement solaire direct
- offrir des boissons rafraîchissantes appropriées gratuitement
- installer dans les locaux de travail un dispositif de ventilation artificielle dans les 48 heures
Si le besoin s’en fait ressentir, l’employeur doit également accorder des périodes de repos aux employés pendant la journée.
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Toutes les infos concernant les droits des travailleurs en cas de grandes chaleurs se trouvent sur le site Internet du SPF Emploi.
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