Travailler dans un magazine féminin, les mythes vs la réalité
À la rédaction, il y a celles qui ont toujours rêvé de cette carrière, et puis celles qui sont tombées dedans par hasard; les accros à la mode qui suivent toutes les tendances et celles qui préfèrent la jouer safe mais stylée... et aussi beaucoup de clichés. Non, travailler dans un magazine féminin ne ressemble pas au Diable s’habille en Prada. Enfin, pas tout le temps.
Il n’y a pas de mecs dans la rédac’
Réalité. Il y en a parfois un ou l’autre qui s’y aventure, mais plutôt pour gérer un souci informatique ou nous apporter du courrier.
On ne parle que de trucs de filles
Mythe. Certes, personne ne va lever le sourcil si on parle de contraception, de règles ou de la dernière rom com qu’on a adoré, et ça fait du bien. Mais (heureusement) nos conversations ne se limitent pas qu’à ça et on peut autant se passionner pour les décisions abracadabrantes de Donald Trump que pour les derniers looks de la Fashion Week.
Il y a un dressing rempli de vêtements de créateur où on peut se servir
Mythe. Celui-là, on aimerait vraiment qu’il soit vrai, et qu’on puisse non seulement emprunter les vêtements mais aussi et surtout ne jamais les rendre. La vérité, c’est que les seuls vêtements qu’on nous envoient arrivent pour des shootings, et repartent dès que le dernier cliché est dans la boîte. Tristesse.
Notre salle de bains déborde de produits
Réalité. Là par contre, le mythe est une réalité, pour notre plus grand plaisir. Entre les nouveautés des marques et les envois d’agences de relations publiques, la rédaction a un stock qui n’a rien à envier à celui d’une parfumerie. Et qui se dévoue pour tester les produits? C’est nouuus!
On a nos entrées dans tous les événements branchés
Réalité. Qu’il s’agisse de l’ouverture d’un resto, du concert à ne pas rater ou de l’avant-première du film que tout le monde veut voir, si l’événement mérite un article, il y a de fortes chances pour qu’on y soit, peut-être même dans l’espace VIP. Et même après des centaines d’events, on ne va pas mentir: le sentiment est toujours aussi agréable.
On s’habille toutes comme si on sortait d’un défilé
Mythe. Parce qu’on a toutes vu les mêmes films (kikou Le Diable s’habille en Prada), on est arrivées ultra lookées pour notre premier jour. Avant de comprendre que le dresscode était ultra décontracté et que personne ne nous jugerait si on venait bosser pas maquillées. Tout comme personne ne nous jugera si on décide de venir travailler en talons de 12 avec un mélange d’imprimés et de lamé.
On ne mange rien, sauf de la salade sans vinaigrette
Mythe. Lololololololololol. Quand one st à deux jours des vacances, et qu’on a un bikini qui nous attend, ça nous arrangerait que ce cliché soit vrai. Mais! Entre la collègue qui fête son anniversaire, la marque qui nous envoie une caisse remplie de chocolat et toutes les excuses qui sont toujours bonnes pour un apéro improvisé, disons qu’on aurait plutôt tendance à passer notre vie de rédac’ à grignoter.
On se tire toutes dans les pattes
Mythe... et réalité? Chez Flair, en tout cas, ce n’est pas comme ça. On mange ensemble à midi, on fait des blagues, et personne ne se vole des sujets. Est-ce le cas dans toutes les rédactions de magazines féminins? Probablement pas, mais il n’y a nulle part le genre de coups fourrés qu’on voit dans les films.
C’est un univers compétitif
Réalité. Il y a de fortes chances pour qu’on ait passé vos études de journalisme à vous répéter qu’il y avait “beaucoup d’appelés pour peu d’élus”, et dans la presse magazine, c’est encore pire. Alors forcément, loin d’être une bande d’écervelées, on travaille toutes dur pour montrer qu’on mérite d’être là.
Les rédac-chefs ressemblent à Miranda Priestly
Mythe. Non seulement il n’y en a aucune qui lui ressemble physiquement dans la presse magazine belge, mais en plus, personne ne s’avise d’imiter son comportement. Les stagiaires sont là pour apprendre et rédiger des articles, pas pour ramasser des manteaux et commander des steaks, et c’est fort bien ainsi.
On côtoie des célébrités
Réalité. Le plus souvent en interview, mais parfois aussi dans les soirées où on a nos entrées. Surprise: les célébrités sont des gens tout à fait comme nous. Ce qui ne nous empêche pas de nous liquéfier chaque fois qu’un people s’approche de nous -et de parfois tenter de prendre une photo en douce.
On fait le plus beau métier du monde
Réalité. Entre les rencontres, les opportunités de voyager et d’assouvir notre curiosité, sans oublier qu’on est payées pour écrire, être journaliste dans un magazine, c’est un peu tout ce qu’on imaginait, en mieux. Aucune journée ne se ressemble, et c’est ultra excitant – même si on peut toujours compter sur le fait qu’il y aura quelque chose à grignoter à l’heure du goûter, et ça c’est très excitant aussi.
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