KickCancer et Angèle lancent une tombola solidaire avec des prix incroyables
Le 15 février signe la Journée internationale du cancer des enfants. À cette occasion, KickCancer lance une grande tombola en collaboration avec Angèle, la marraine de la Fondation, mais également de nombreuses autres personnalités, telles que Dua Lipa, Stromae ou encore Kylie Minogue.
Piano Knight sur lequel Angèle a composé plusieurs des titres de l’album “Brol”, box collector “Brol La Suite” dédicacée, sweatshirt signé... Voilà les prix offerts par Angèle lors de cette tombola qui comprend au total 22 lots. Damso, Sofia Coppola, Pierre Niney, Eden Hazard, Christine and the Queens ou encore Julien Doré viennent également apporter leur soutien à cette action lancée par KickCancer.
Grâce à cette première tombola organisée par Angèle au profit de KickCancer et à notre incroyable liste de cadeaux, nous voulons mettre en lumière le cancer de l’enfant aujourd’hui et continuer à lutter fermement contre le monstre du cancer”,
a confié Delphine Heenen, la fondatrice de KickCancer.
Le combat de Raphaël, le fils de Delphine Heenen
Delphine Heenen a elle-même été confrontée au cancer de son fils, Raphaël, en 2013, alors que celui-ci n’avait que 9 ans. Avant d’être en rémission, Raphaël a rechuté à deux reprises. “Ça reste difficile pour moi de parler de la maladie de Raphaël. Toute cette période a été particulièrement traumatisante et a certainement laissé des cicatrices. Mais je suis heureuse de dire qu’entre-temps, j’ai trouvé la force de tirer une énergie positive de toute cette situation, en partie grâce à la fondation de KickCancer”, commence Delphine Heenen, qui nous raconte comment tout cela a commencé.
“Fin juin 2013, nous avons acheté une nouvelle voiture. Une voiture de ville avec seulement une place pour deux personnes. Nos enfants, alors âgés de 5, 6, 8 et 9 ans, étaient impatients de tester notre nouvel achat. Pendant qu’ils se relayaient pour conduire avec mon partenaire, la baby-sitter restait avec le reste de la famille. Dans l’excitation, l’aîné, Raphaël, s’est blessé au pied. Il a crié de douleur; ça a été le premier signal d’alarme pour notre baby-sitter. En effet, en soignant son pied, elle a remarqué une bosse. Quand je suis rentrée à la maison, elle m’a parlé de l’incident et de cette bosse en question. Quelques semaines auparavant, j’avais remarqué un gonflement dans les ongles d’orteil de Raphaël, mais quand je lui ai demandé si ça faisait mal, il m’a répondu que non. C’est juste que la marque avait pris de l’ampleur en quelques semaines et cela m’inquiétait.
Mon partenaire m’a prise pour une folle quand j’ai dit que je voulais aller aux urgences juste pour être sûre. On ne peut jamais ignorer l’intuition d’une mère”, confie-t-elle en souriant.
Une fois à l’hôpital, Delphine Heenen espérait une chose: que les médecins se moquent de ses inquiétudes et la rassurent. “Malheureusement, la situation s’est avérée grave, confie-t-elle. Comme il était déjà tard, Raphaël et moi avons été renvoyés chez nous, mais nous devions revenir le lendemain, plus précisément à l’hôpital pour enfants de l’UZ Brussel. J’avais une réunion ce matin-là que je ne pouvais pas annuler à la dernière minute, alors mon ex-mari a accompagné Raphaël à l’hôpital pour toute une batterie de tests. Pendant ce temps, j’étais au bureau, complètement stressée.
Dans l’après-midi, mon ex-mari m’a appelée pour me dire que les médecins voulaient nous voir tous les deux. J’ai entendu au téléphone à quel point il était bouleversé. Nous savions que ce ne serait pas une bonne nouvelle”,
explique-t-elle. Peu de temps après, le médecin a confirmé qu’une tumeur avait été détectée, mais le type de cancer ne pouvait pas encore être précisé. Notre conversation avec le médecin a eu lieu un vendredi après-midi et une biopsie était prévue pour le lundi. Trois jours plus tard, le verdict est tombé : la tumeur au pied de Raphaël était un rhabdomyosarcome (une tumeur très rare des muscles squelettiques, ndlr). Exactement une semaine plus tard, Raphaël a commencé sa première chimiothérapie. C’était très clair : la tumeur grossissait très rapidement et il n’y avait pas de temps à perdre.” Delphine Heenen explique qu’il a ensuite fallu annoncer à Raphaël sa maladie. “Il s’est immédiatement mis à pleurer, explique-t-elle. Le fait que nous ayons dû annuler nos premières vacances familiales lointaines en Islande a également été dur pour lui. Après qu’il se soit remis du choc, je l’ai pris à part quelques jours plus tard et lui ai expliqué ce qu’il pouvait attendre de la chimiothérapie. Bien qu’il ait une tumeur au pied, Raphaël avait l’air et se sentait en parfaite santé.
Je lui ai dit : “Tu penses que tu n’es pas malade parce que tu te sens bien, mais si nous ne faisons rien, le cancer pourrait progresser et qui sait, il pourrait même se propager et tu te sentiras de plus en plus faible. Je devais lui faire comprendre qu’il était dans une situation de danger de mort”,
explique-t-elle. D’une part, je ne voulais pas lui faire peur, mais d’autre part, je voulais le préparer à ce qui allait arriver. Comme nous étions confrontés à un cancer très agressif, nous avons dû utiliser des médicaments encore plus agressifs pour le combattre. Sa réaction a été très touchante. Raphaël trouvait en fait que c’était plutôt cool qu’il ait une maladie mortelle. Cela l’a rendu d’autant plus motivé à lutter contre le cancer.”
Raphaël a alors subi les quatre premières chimios avant de procéder à une évaluation au cours de laquelle Delphine allait savoir si son fils devait être opéré. “Non seulement c’était le cas, mais les médecins nous ont aussi annoncé la mauvaise nouvelle que son pied ne pouvait pas être sauvé. Comme je me documentais sur le sujet depuis le diagnostic de Raphaël, je savais qu’une amputation serait un moyen possible de le guérir. Mais cela n’a pas atténué le choc. Nous avons demandé un deuxième avis à deux autres chirurgiens, mais ils nous ont également assuré que l’amputation était la seule option. Raphaël était là quand nous avons appris la nouvelle et sa seule question au chirurgien était : est-ce que je pourrai remarcher après l’opération ? Le médecin lui a assuré qu’avec une prothèse et des chaussures spéciales, cela ne poserait aucun problème. Raphaël n’avait pas besoin d’en savoir plus. Son amputation a été suivie de cinq cycles de chimiothérapie et de six mois de thérapie d’entretien, après quoi il a été déclaré guéri”. Mais malheureusement, l’euphorie a été de courte durée puisque dix-huit mois après avoir été déclaré guéri, Raphaël a fait une rechute.
Cette fois, les chances de guérison étaient beaucoup plus faibles. Le traitement proposé pour combattre les cellules cancéreuses dans ses poumons s’est avéré désespérément dépassé. Le médicament qu’il devait recevoir avait vingt ans. Nous n’avons appris qu’après coup que le médicament qu’il a reçu pour son pied en 2013 avait même plus de cinquante ans”,
explique-t-elle, interloquée. J’ai eu du mal à comprendre cela. Comment est-il possible qu’il y ait eu si peu d’innovation dans la recherche sur le cancer lorsqu’il s’agit de cancer pédiatrique ? Ce n’est que plus tard que j’ai découvert que le cancer pédiatrique est extrêmement rare et que seulement 1% de tous les cancers ont moins de 18 ans. Tous les traitements innovants contre le cancer semblent s’adresser aux adultes, mais on ne peut pas donner à un enfant la même thérapie ou le même médicament qu’à un adulte atteint de cancer. Il est terriblement injuste que les enfants atteints de cancer soient ainsi désavantagés.”
Un message important à communiquer
“Après de nombreuses recherches, il s’est avéré qu’il n’existait aucune étude clinique (une étude de recherche avec des patients ou des volontaires sains pour évaluer si un nouveau traitement est sûr ou efficace, ndlr) qui puisse aider Raphaël, que ce soit en Europe ou ailleurs dans le monde, explique Delphine Heenen.
Dans ma recherche d’une solution, il m’est vite apparu que des fonds étaient nécessaires pour financer la recherche et que le système existant devait être révisé. Le cancer chez les enfants étant si rare, il semblait plus intelligent d’unir ses forces et de collaborer avec d’autres pays. Notre fondation KickCancer, qui a été créée en 2017, travaille donc au niveau européen”,
explique-t-elle. Pendant dix ans, j’ai travaillé comme avocate et aujourd’hui je suis en contact quotidien avec des oncologues pédiatriques, des groupes de recherche internationaux, des décideurs politiques (européens) et des sociétés pharmaceutiques. Chaque année, nous organisons Run To Kick, une course de charité dans laquelle les participants collectent des fonds qui sont ensuite dépensés pour la recherche sur le cancer. En fondant KickCancer, je me suis donné pour mission d’aider à éradiquer le cancer chez les enfants. J’oserais même l’appeler ma vocation”.
C’est la raison pour laquelle cette première tombola solidaire au profit de KickCancer est si importante. “Nous comptons sur l’intérêt et le soutien de nombreuses personnes. La mission de KickCancer est d’aider à guérir tous les enfants atteints de cancer, explique Delphine Heenen. C’est pourquoi, nous nous concentrons notamment sur la recherche de traitements et de médicaments innovants. Chaque personne qui achète un billet y contribue et aura peut-être la chance de gagner un des prix fantastiques”. La Journée internationale du cancer des enfants représente l’occasion, plus que jamais, pour KickCancer de sensibiliser à la maladie en communiquant au travers d’une campagne digitale et radio.
Angèle a compris l’importance de ce message et c’est pourquoi elle soutient la Fondation depuis 2019 en endossant le rôle de marraine. “Je suis heureuse de me séparer de mon piano si je peux, de cette manière, contribuer à la lutte contre le cancer des enfants. Les artistes et personnalités publiques que j’ai pu rassembler sont également très enthousiastes à l’idée de soutenir la mission de KickCancer. C’est vraiment formidable qu’ils aient accepté de s’engager pour une bonne cause en Belgique”, a-t-elle expliqué.
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Des lots incroyables
Grâce au réseau d’Angèle, la tombola solidaire de KickCancer propose de nombreux lots tels qu’un disque platine de Damso, un sac à main “Le petit Bambino” de Jacquemus ou encore un double disque de platine de Stromae. Les fonds collectés par KickCancer seront consacrés au financement de projets de recherche européens axés sur le cancer de l’enfant et au financement de la partie belge d’essais cliniques européens dans les 8 centres belges d’oncologie pédiatrique.
Pour participer à la tombola solidaire de KickCancer, ça se passe sur la plateforme NAOJO.
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