La réponse de Yann Moix: ““On n’est pas responsable de ses goûts””
La polémique autour des propos de Yann Moix sur les femmes de 50 ans tenus dans le magazine “Marie Claire” ne s’atténue pas. Invité sur RTL France, lundi 7 janvier, l’écrivain réagit.
En pleine promo de son nouveau livre “Rompre”, Yann Moix est au coeur d’une polémique. Ses propos tenus dans le magazine français Marie Claire ne passent pas. Sur les réseaux sociaux, les critiques fusent de toutes parts. Le problème? La déclaration où Yann Moix dit être “incapable d’aimer une femme de 50 ans. Elles sont invisibles. Je préfère le corps des femmes jeunes de 25 ans” et qu’il ne sort “qu’avec des Asiatiques“.
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La réponse
Invité de Marc-Olivier Fogiel sur RTL, lundi 7 janvier, Yann Moix revient sur la polémique. “Je ne vis pas ça comme une fierté, mais presque comme une malédiction. On n’est pas responsable de ses goûts, de ses penchants, de ses inclinations. Je ne suis pas là en train de pérorer ‘Fabuleux les femmes de 50 ans m’attirent moins que celles de 25 ans.‘” commence l’écrivain. Pour Yann Moix, il faudrait arrêter de toujours devoir “incarner ce citoyen universel (...) quelqu’un qui devrait toujours passer entre les gouttes et ne déplaire à personne.”
Des regrets?
Non, Yann Moix assume ses propos “à 100%”!
Ce sont des propos que je ne regrette pas, car ils ne regardent que moi. J’aime qui je veux et je n’ai pas à répondre au tribunal du goût, qui pour moi est une absence totale de goût.
Et quand Marc-Olivier Fogiel lui lance “vous réduisez la femme à son physique”, Yann Moix répondra: “Absolument pas! Ce serait un manque total de respect pour l’être humain. Tous les âges ont leurs mystères, leurs trésors, leurs secrets et leurs aventures possibles. Je constate juste que par mon vécu, mon expérience chaque fois qu’une histoire d’amour était forte, durable et intense, c’était toujours avec des femmes plus jeunes que moi.»
Des excuses?
Yann Moix ne s’excusera pas et il le dit ouvertement. Il déclare par contre “avoir un problème”. “Je suis un adolescent, je suis un enfant. Les femmes de 50 ans ne me voient pas non plus, je ne les intéresse pas. Elles ont autre chose à faire que de se trimbaler un névrosé qui écrit et lit toute la journée. (...) Ce n’est pas évident d’être avec moi.”
“Je suis prisonnier de moi-même. Je ne peux pas m’arracher à l’attraction et à la gravité de ce que je suis. On ne peut pas répondre de ses goûts. Il n’y a pas de morale dans cette histoire.”
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