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La tendance WTF: la chirurgie anti ““bourrelet de soutien-gorge””

Kathleen Wuyard
Mince ou ronde, toutes les femmes ont ce petit bourrelet qui vient se poster sur l'arrière du soutien-gorge. Désagréable, certes. Mais de là à se faire opérer pour l'enlever? Et pourtant, certaines n'hésitent pas à sauter le pas. 

En 2017, ça devient plus compliqué que jamais de se plaire à soi-même. Si on en croit ce que la société nous dit, pour avoir un corps parfait, il faut: une poitrine généreuse, mais ultra ferme, une taille très fine, un léger thigh gap, mais pas trop prononcé, parce que trop maigre, c'est laid, et un derrière bien rebondi, mais pas trop gros, sinon c'est laid aussi. Sans oublier qu'il faut évidemment avoir la peau parfaitement lisse, exempte de rides et de cellulite. Autant dire que suivant les morphologies, bonjour les complexes. Et en voici désormais un petit nouveau que vous ne saviez même pas que vous deviez traquer: le "bourrelet de soutien-gorge". Soit ce repli de peau qui se fait dans le dos, à hauteur des bretelles. Celui que vous avez, tout comme votre copine pulpeuse et celle qui fait à peine un petit bonnet B. Et celui que, vraisemblablement, il faudrait vous faire enlever. 

 

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Docteur Maboul

Car après les liftings vaginaux et les liposuctions des genoux, c'est désormais ce petit bourrelet qui est dans la ligne de mire des chirurgiens esthétiques. En Grande-Bretagne, la procédure fait fureur, et ainsi que l'a expliqué le Docteur Galyna Selezneva au Sun, "ce n'est pas étonnant car ce bourrelet est insupportable et empêche que les vêtements tombent correctement". N'ayons pas peur des mots, et surtout, n'ayons pas peur de filer aux (jeunes) femmes des complexes nouveaux. 

 

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Laissez notre peau tranquille 

Pour se faire enlever ce petit bout de peau, on passe sous le scalpel, ou on a recours au laser pour faire fondre les cellules graisseuses. Soit des procédures coûteuses et douloureuses, et surtout, vraiment pas nécessaires. D'ailleurs, si quelqu'un ose même nous la suggérer, on n'hésitera pas à lui brandir notre majeur, qu'il soit osseux ou potelé. 

Bien dans son corps:

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