En mars dernier, France 2 diffusait un reportage qui nous hérissait les poils, intitulé “c’est quoi un homme”. Aujourd’hui, le CSA tranche et condamne la chaîne.
Diffusé à une heure de grande écoute, ce “reportage” n’avait juste pas lieu d’être. Point final.
Le CSA tape du poing
Si vous n’aviez pas assisté à ce ramassis d’immondices verbales, voilà un petit rappel: en mars dernier, France 2 diffusait un reportage sur “les stages de masculinité”, dans lequel on y voyait un groupe d’hommes venu comprendre ce qu’était un homme. Au programme, apprendre à montrer ses muscles et à affirmer sa place dans le couple et la société. Un reportage qui avait indigné beaucoup d’internautes, et nous avec, notamment avec ce genre de citations vieilles du Moyen-Âge:
La peau de l’homme est plus épaisse que la peau de la femme, comme si le corps de l’homme le préparait à affronter l’extérieur et les travaux plus rudes.
Bien loin de faire exception à la règle, le CSA a lui aussi été outré du caractère sexiste et arriéré de ce “reportage”, qui faisait passer les femmes pour des “créatures” douces et sans défenses, incapables de s’en sortir sans les hommes, véritables piliers du couple. Aussi, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel a tenu à rappeler la chaîne à l’ordre, en expliquant que son devoir premier était d’assurer “le respect des droits des femmes dans le domaine de la communication audiovisuelle”, et de garantir“une juste représentation des femmes et des hommes dans les programmes des services de communication audiovisuelle”. Et visiblement, France 2 avait omis ce petit détail tout rikiki de rien du tout du tout (#BlagueÀPart). Dans un communiqué, le CSA a d’ailleurs déclaré:
Le CSA a estimé qu’en proposant ce sujet sans davantage le contextualiser et sans commentaire critique explicite, que ce soit dans le cadre du reportage ou lors de son lancement, la chaîne avait diffusé une séquence présentant une conception rétrograde et machiste de la place des femmes par rapport aux hommes.
Un rappel à l’ordre qui fait vraiment du bien par là où ça passe. Parce que franchement, avec ce genre de “reportage”, ce n’est pas demain que l’on réussira à ENFIN obtenir cette égalité des sexes pour laquelle nous nous battons depuis tant d’années.
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