Le roadtrip de Delphine: en route pour la Grèce!
Un chapeau sur la tête, Smartphone en poche, Delphine, bientôt 35 ans, parcourt le globe en quête d’évasion. Sa « liste d’envies », qu’elle met à jour au fur et à mesure de ses expéditions. Cet été, avec son amoureux, elle nous emmène découvrir la Grèce, les Balkans et les 1001 merveilles de l’Europe du Sud-Est.
“Carte d’identité, passeport, permis de conduire, appareil photo, pilule, carte Visa, tu as descendu les poubelles, j’ai coupé le Wifi et fermé toutes les fenêtres”. Sur le seuil de la porte d’entrée, la clé dans la serrure, je fais un rapide check-up de dernière minute sous l’œil attentif de Johan qui acquiesce à chacun des points cités. Nous voilà fin prêts à quitter Liège pour rejoindre la Grèce! On the road again baby!
En ce samedi 1er juillet, journée classée rouge sur la route des vacances, il va falloir ouvrir l’œil pour ne pas se faire piéger dans les bouchons. Prévoyant et organisé, Johan sonde son GPS et m’annonce que nous devrions normalement éviter les embouteillages du côté de la Suisse et que les routes allemandes semblent dégagées. Ce mec est incroyable et mériterait le surnom de Bison Futé! Sur ce, on se met en route vers la première étape de notre périple: le port d’Ancone, en Italie.
À peine avons-nous quitté Liège que nous nous retrouvons coincés dans une interminable file du côté d’Herstal. Nom d’un petit bonhomme, mais que se passe-t-il ? Face à nous, de grandes affiches rouges placardées ci-et-là nous rappellent que nous sommes le tout premier jour des soldes! On a beau avoir anticipé les bouchons à plus de 700 km de chez nous, nous n’avions absolument pas pris en compte ce “petit” détail pour planifier notre parcours. Les gens courent sous la pluie, les voitures déboulent de toutes parts et Johan s’en mord les doigts, lui qui avait si bien préparé l’itinéraire. Bien décidée à rire de cette situation loufoque, je dégaine mon smartphone pour partager mes impressions sur Instagram Story quand, soudain, nous sommes tous les deux projetés vers l’avant. Horreur malheur, quelqu’un vient d’emboutir notre voiture! Paniqués, on accourt à l’arrière du 4×4 pour constater les dégâts. Heureusement, personne n’est blessé, mais la scène est assez surréaliste: la voiture de l’autre conducteur est dans un sale état tandis que la nôtre ne présente qu’un léger coup au pare-chocs. Je n’en crois pas mes yeux! Un ouf de soulagement plus tard, on reprend la route.
Après deux heures de conduite, un arrêt pipi s’impose. J’en profite pour vider ma monnaie dans la machine à café de la station-service et on engloutit des tartines triangles. Ça fait partie du rituel des vacances, c’est comme ça depuis toujours. Tout comme signaler à voix haute les plaques belges croisées sur l’autoroute ou scruter l’horizon pour être le premier à crier “Voilà la mer!”.
Ce sont nos “guilty pleasures” bien à nous. Un autre rituel que j’apprécie tout particulièrement, c’est lorsque Johan se met à fixer le thermomètre au fur et à mesure que l’on descend vers le Sud pour crier “Ça y est, 30 degrés!” sur le même ton que Rodrigo Beenkens lors d’un goal des Diables Rouges. Fou rire garanti! Finalement, quel plaisir de prendre la route des vacances pour retrouver nos bonnes vieilles habitudes et faire face à l’imprévu avec le sourire. Parce que, entre nous, ça ne sert à rien de s’énerver à quelques heures de la plage. Pire, ça risquerait de creuser notre ride du lion et là, je dis NON!
Après 1500 km de trajet, nous voici enfin à bord du ferry italien qui nous emmènera en Grèce. Au programme de ces prochaines 24 heures: farniente au bord de la piscine et observation des dauphins depuis le pont. Je vous retrouve la semaine prochaine en direct de la Crète où Johan me fera découvrir la terre de ses ancêtres…
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Copyright photo: Johan Lolos.
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