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Le roadtrip de Delphine: un peu de naturisme au Monténégro

Justine Rossius
Justine Rossius Journaliste

Bientôt 35 ans, un chapeau sur la tête, smartphone en poche, je parcours le globe en quête d’évasion. Du coup, au fur et à mesure de mes expéditions, je mets à jour ma “liste d’envies” comme je l’appelle! Cet été, avec mon amoureux, je vous emmène découvrir la Grèce, les Balkans et les 1001 merveilles de l’Europe du Sud-Est.

Hormis à l’Eurovision, je dois avouer ne pas souvent avoir entendu parler du Monténégro. Si j’avais bien une petite idée de ce à quoi pouvait ressembler la Croatie, je n’ai pour ainsi dire aucune image évocatrice concernant le pays dont on vient tout juste de traverser la douane. C’est en quelque sorte mon étape “Kinder Surprise”: les paysages abruptes qui défilent sous mes yeux sont à mon goût, reste à savoir si l’intérieur du pays sera aussi appréciable.


 

À mesure que l’on approche de Budva, des gouttes de sueur perlent sur mon front: comment Johan va-t-il réussir à manœuvrer notre pick-up dans cette ville où les voitures sont garées dans tous les sens? On s’engouffre alors dans une ruelle qui s’avère être quelques mètres plus loin sans issue. Si au moins un panneau de signalisation l’avait annoncé, cela nous aurait épargné pas mal de stress. Je bondis illico du véhicule pour guider Johan en marche arrière et me retrouve face à plusieurs personnes malveillantes en train de nous injurier!

Mais où diable sommes-nous tombés? Je cours vite me réfugier près de mon barbu et nous décidons de fuir l’agitation des villes pour la tranquillité des montagnes.


 

Perchés sur les hauteurs du parc national de Lovćen, le Monténégro nous révèle un tout autre visage. Tous les habitants sans exception nous saluent d’un signe de la main et la quiétude des lieux nous apaise.

Cerise sur le gâteau, le coucher de soleil vient de transformer le ciel qui surplombe la baie de Kotor en barbe à papa et rien que ça, ça mérite un jump de la joie!  


 

Où allons-nous installer notre campement ce soir? En passant devant une jolie ferme, Johan tente le tout pour le tout en interpellant le propriétaire pour lui demander si nous pouvons dormir sur ses terres. Hourra! Il accepte sans hésiter, indiquant d’un geste ferme un grand champ fraîchement fauché. Quelle joie de ne pas devoir partager notre emplacement avec les caravanes d’autres voyageurs! Moi qui m’étais montrée réticente au camping sauvage en début de séjour, je me retrouve désormais à en faire son éloge! Seuls au milieu du champ, nos envies de naturisme refont surface! Et si on jouait aux nudistes? Absolument personne ne nous verrait! Après avoir balancé nos vêtements sur la banquette arrière, on se met à rire de la situation, d’autant plus en découvrant nos marques de bronzage peu esthétiques (enfin, surtout celles de Johan!) Loin du tumulte de la ville, on a ainsi pu découvrir la véritable personnalité du pays, empreinte de bonté et d’hospitalité. Celle-là même qui nous fait dire en chœur: “On reviendra!”


 

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Copyright photo: Johan Lolos.

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