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Les 8 obstacles qui nous empêchent d’écouter notre intuition

Justine Rossius
Justine Rossius Journaliste

L’intuition, c’est ce mélange entre l’instinct, le sixième sens, une émotion… C’est un outil qu’il faut apprendre à écouter pour trouver l’équilibre, être en harmonie avec ses désirs profonds, trouver sa voie et poser les bons choix. Pourtant, trop souvent encore, notre capacité intuitive est freinée par différents obstacles, qu’il faut savoir déceler.


 

Dans leur bouquin « L’intuition : et si on l’écoutait vraiment ? », Lydie et Bernard Castells reviennent sur ce don étrange qu’est l’intuition, en tentant de répondre à plusieurs questions la concernant : est-ce une émotion ? Une expérience ? Un sixième sens ? Quelle est sa nature ? Qu’en pensent les scientifiques ? Qu’apporte-t-elle au quotidien ?

 

Testez votre intuition!


Au fur et à mesure de la lecture, on découvre qu’apprendre à écouter son intuition est la clé pour vivre une vie en harmonie avec son « moi profond » mais aussi pour nourrir sa créativité. Sur le site www.qei.fr, les auteurs ont développé un test qui permet de savoir si vous êtes du genre à écouter cette “petite voix interne” ou si vous la nier complètement. Les résultats sont à découvrir dans le livre en question, mais pour vous faire une idée: si vous avez moins de 200 points sur 500, vous avez tendance à ne pas écouter votre intuition. Au-delà de ce score, vous parvenez à l’entendre et à la prendre en compte.

 

Les obstacles à l’écoute de l’intuition


Les auteurs consacrent également tout un chapitre aux freins qui nous empêchent d’écouter notre intuition. Les voici :

Notre besoin de rationalité


Notre mental est évidemment le premier obstacle à l’écoute de l’intuition. Nous avons tous besoin de comprendre, d’analyser, d’étayer nos réflexions. Si bien qu’il est difficile de faire confiance aux intuitions, qui n’ont finalement pas de socle tangible. Nous sommes alors souvent écartelés entre ce nous suggère notre intuition et le besoin viscéral de nous rassurer par un raisonnement plus logique. Souvent, c’est d’ailleurs notre mental qui prend le dessus sur nos intuitions.

 

Notre ego


Notre éducation, notre culture, nos origines, notre histoire familiale, etc. ont un impact sur nous et sur notre ego. Ainsi, si votre entourage vous a fait sentir que vous étiez inférieur ou vous a maltraité d’une manière ou d’une autre, vous risquez de développer une croyance limitante du type : « je n’ai pas de valeur, je me sens inférieur aux autres. » Si au contraire, on vous a porté aux nues et qu’on a fait de vous le centre du monde, vous avez pu développer la pensée suivante : « J’ai énormément de valeur, je me sens supérieur ». Ces deux cas de figures entraînent trop peu ou trop d’ego et déterminent votre écoute de l’intuition. Si votre ego est dégradé par exemple, vous ne serez pas en mesure d’écouter la petite voix intérieure car lui faire confiance vous paraîtra comme impossible, inaccessible.

 

Notre manque de confiance en nous


Le manque de confiance en soi peut résulter de plusieurs facteurs et la confiance peut se construire et se déconstruire pendant toute notre existence. Mais ce manque de confiance va automatiquement entraîner une perte de confiance en notre intuition. Lorsqu’on manque de confiance en soi, tout nous semble « flou » et on peut se dire « dans tous les cas, je ne vais pas y arriver. » Écouter son intuition demande d’avoir « foi en soi » et en ses ressentis.

Notre manque d’amour propre


Une des premières causes du manque d’amour-propre est de ne pas avoir été aimé. Dans tous les cas, on ne peut pas aimer sa vie si on ne s’aime pas soi-même. On risque alors de vivre dans l’illusion, les reproches ou le passé et cette situation empêche d’écouter notre intuition. Nous sommes alors bloqués dans nos émotions, nos désirs refoulés, nos frustrations et blessures et sommes davantage attentifs à notre tristesse, notre chagrin et notre colère qu’à notre petite voix interne.

L’échec et la peur de se tromper


Notre société nous confronte très tôt au sentiment d’échecs, via le “syndrome de la dictée” notamment. On valorise le nombre d’erreurs et non pas le nombre de réussites : par exemple, sur une dictée de 100 mots, si on a 20 fautes, on aura 0/20. On aurait tout autant pu avoir 80/100… Au début de notre vie, nous acceptons de nous tromper et nous sommes alors plus intuitifs. Mais la répétition des échecs et des « c’est faux » qu’on nous sermonne à longueur de temps augmentent notre peur de nous tromper. Et puisque l’intuition ne peut fournir des preuves de sa pertinence, notre peur de nous tromper peut stopper notre capacité d’écoute de l’intuition.

Les autres


Plutôt que d’écouter son intuition, nous avons tendance à écouter l’avis des autres, en oubliant que ceux-ci répondent en fonction de leur propre vécu, leur propre sensibilité et leurs propres craintes aussi.  Pourtant, nous avons encore tendance à écouter davantage l’avis du groupe que notre propre voix intérieure.

 

Ne pas savoir reconnaître l’intuition


Nous avons tous de l’intuition, mais nous ne sommes pas égaux dans notre capacité à l’écouter. Selon les individus, elle ne se manifeste pas de la même façon. Pour nous communiquer une information, elle peut utiliser notre corps, nos pensées, nos rêves… Et c’est à nous de reconnaître la façon dont elle s’exprime. Comme l’explique l’écrivain Julie Gouazé : « l’intuition a un lien avec le corps : on a un ressenti et c’est le corps qui parle sans que la tête puisse l’expliquer. Le corps créé et s’exprime par une langue que la tête n’a pas apprise. »

Ne pas être dans le présent


Le huitième frein est qu’il nous est impossible d’écouter notre intuition quand nous sommes concentrés sur le passé ou le futur et que nous ne parvenons pas à écouter notre présent. L’intuition est une étoile filante : on ne la voit que si l’on est attentif à l’ici et maintenant.

 

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Envie d’en savoir plus ? « L’intuition : et si on l’écoutait vraiment ? », Lydie Castells et Bernard Castells, ed. Eyrolles.

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