#MeTooFoot: les femmes invitées à signaler les agressions sexuelles après la Coupe du Monde
Depuis lundi matin, des témoignages, rassemblés sous le hashtag #MeTooFoot, de femmes agressées sexuellement après la victoire de la France à la Coupe du Monde affluent sur les réseaux sociaux. Mercredi, le préfet de police de Paris a invité les victimes à déposer plainte.
#MeTooFoot, le hashtag dans le courant de #MeToo
Le réveil post Coupe du Monde a été rude pour de nombreuses femmes. Alors que la France entière est descendue dans la rue pour célébrer la victoire de leur nation, certains hommes ont profité de l’euphorie pour agresser sexuellement des femmes! “Y’a un mec alcoolisé qui vient de me foutre une main au cul, tout en essayant de m’embrasser de force. Je le repousse, il me prend par le cou en me disant: ‘c’est la victoire, qu’est-ce que tu attends?'” Sur les réseaux sociaux, ce genre de témoignages déferle depuis lundi. Recensé par une internaute anonyme, ils ont également très vite été regroupé par le hashtag #MeTooFoot en référence au mouvement #MeToo.
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J’étais au champs Élysée pour la finale de la cdm et quand le 2eme but a été mis un mec a profité du mouvement de foule pour mettre sa main entre mes jambes, touché mes fesses et j’en passe ça m’a complètement gâchée ce moment jsuis encore choquée #MeTooFoot
— Lucay (@lucay_l) July 18, 2018
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Porter plainte?
Mercredi, 18 juillet, le préfet de la Police de Paris a décidé d’agir en invitant toutes les victimes d’agressions sexuelles post Coupe du Monde à venir témoigner. “Il faut que ces faits soient portés à la connaissance des services, pour que les investigations soient menées. Nos services seront évidemment sans complaisance avec les auteurs s’ils sont identifiés“, a déclaré Michel Delpuech (préfet de Police de Paris) sur la radio Europe 1.
Actuellement, peu de plaintes ont été déposées. Les victimes estiment que les chances de retrouver leur agresseur sont minimes...
#MeTooFoot : Aucune des quatre jeunes femmes agressées sexuellement dimanche n'ont l'intention de déposer plainte. « Je peux décrire très précisément mon agresseur, témoigne Rose*. Mais je ne connais pas son nom. Je sais que personne ne le cherchera... »
— Vincent Vantighem (@vvantighem) July 17, 2018
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