Selon la Ministre de la Culture, le secteur culturel pourrait reprendre mi-mars
Alors que ce samedi se tenait la lutte “Still Standing for Culture”, rassemblant des centaines de personnes pour que le secteur culturel retrouve son droit d’exister, Benedicte Linard, la Ministre de la culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles estime qu’aujourd’hui, celui-ci peut reprendre, progressivement et avec prudence.
Alors que tout un chacun se retrouve à bout de souffle en cette période de crise sanitaire, une lueur d’espoir semble se dessiner pour le secteur culturel.
Un message encourageant de la Ministre de la Culture
En effet, ce samedi se tenait le “Still Standing for Culture”, qui a redonné au pays un petit goût de ce qu’était le secteur culturel autrefois, grâce à une journée placée sous le signe de la lutte. Le but? Appeler les dirigeants à davantage de prise en compte de la culture et offrir une perspective d’avenir aux principaux concernés. Un message qui semble avoir été entendu.
Je pense qu’aujourd’hui, on peut dire que la culture peut reprendre, progressivement, avec prudence, à la mi-mars. Tout est prêt pour pouvoir le faire, les protocoles sont prêts”,
a expliqué Benedicte Linard au micro de Bel RTL ce lundi matin. “On a une proposition à faire pour les activités en extérieur, les spectacles à l’intérieur, et aussi des petits groupes pour des ateliers, visites guidées, etc.”
Une décision qui revient au comité de concertation
Si la Ministre de la Culture est favorable à une reprise du secteur culturel, la décision reviendra malgré tout au comité de concertation qui se réunit ce vendredi. Mais pour Benedicte Linard, le message de la population est claire. “On a besoin de changer notre vision de gestion de crise. Il faut arrêter de fonctionner par secteur. On doit penser par activité. Cela n’a plus de sens de fonctionner comme ça. La santé mentale est mise à mal”, a-t-elle expliqué à nos collègues de chez Bel RTL.
Les ministres de la culture, à l’écoute des experts, ont des propositions qui tiennent la route et qui tiennent compte de la situation sanitaire, économique et sociale, ainsi que de la santé mentale des gens”,
a-t-elle ajouté. C’est la raison pour laquelle la Ministre a un un plan concret à proposer avec une phase 1 à la mi-mars mettant sur la table des activités extérieures à nouveau autorisées avec un maximum de 200 spectateurs, avec respect d’un protocole de sécurité, des spectacles en intérieur avec maximum 100 spectateurs et le respect d’un protocole de sécurité, ainsi que des activités culturelles de groupe (ateliers, visites guidées, etc.) avec un maximum de 25 participants. La phase 2, qui se déroulerait avant les vacances de Pâques, évoque des stages de Pâques avec 50 participants comme auparavant. Et enfin, on attaquerait ensuite la phase 3, juste avant l’été. “On travaille à faire en sorte que des festivals puissent avoir lieu. Il faut voir selon quelle formule. Il y a différentes formules mises sur la table par les organisateurs. Ceux-ci ont besoin d’avoir une réponse pour la mi-mars. Sans réponse, ils ne savent pas s’engager pour la suite”, a-t-elle conclu.
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