Pas de consentement, pas de conte de fées: la vidéo choc d’Amnesty International
Au coeur de l’actualité avec le mouvement #MeToo, la notion de consentement n’est pas toujours bien cernée et intégrée. Amnesty International a donc décidé dans sa nouvelle campagne vidéo de redéfinir un terme plus qu’important!
“On a flirté pendant la soirée. On allait juste continuer ce qu’on a commencé.” “Et elle en a envie maintenant?” En reprenant les codes du conte de fées, Amnesty International définit le concept du consentement simplement mais en pointant extrêmement bien la nature du terme. Car il y a beau y avoir eu des signes, des avances ou des paroles, ce n’est pas une raison suffisante pour penser avoir le droit de passer à l’acte. Comme le font remarquer les animaux de la forêt dans la vidéo, la princesse qui plus tôt dans la soirée était d’accord peut ne plus l’être maintenant...
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Manque de clarté
En matière de sexualité, il est nécessaire que les deux partenaires soient 100% d’accord soit 100% consentent au moment de passer à l’acte. Et peu importe ce qui a pu se passer ou se dire, une personne peut avoir changé d’avis! Si la notion de consentement n’est pas toujours bien intégrée, c’est aussi parce que sa définition n’est pas toujours très claire. Il y en fait une zone floue qui pose problème entre l’acte sans consentement et le viol. Dans tous les pays, un rapport sexuel non consenti n’est pas nécessairement défini comme un viol et ça, ça pose problème. Récemment, et c’est d’ailleurs une première, la Suède a reconnu l’acte sexuel sans consentement comme un viol. Mais ce n’est pas encore le cas partout.
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