Les 5 phases de deuil d’une intolérance au lactose
À bien y réfléchir, le bonheur et le lactose, ça goûte un peu la même chose. C’est le goût d’un chocolat chaud fumant préparé par maman, d’une raclette entre amis au retour des pistes, d’un plateau de fromage autour du quel on refait le monde à grand renfort de pain et de vin. Tellement bon, à vrai dire, qu’on pourrait ne jamais se lasser d’en manger. Et pourtant, outre les lundis matins, les impôts, et une flopée de responsabilités, l’âge adulte réserve également une autre mauvaise surprise: l’intolérance au lactose. Soit une baisse du taux de lactase, la protéine qui permet de digérer les produits laitiers, qui fait que chaque bouchée de fromage se paie très cher. Crampes, ballonnements, et problèmes digestifs en tous genres, ça passe l’envie de se resservir. Ce qui ne veut pas dire pour autant que l’adieu au lactose soit facile à avaler, loin de là: comme tout deuil bien consommé, il se passe en 5 étapes.
Le déni
Les signes ont beau être là, impossible d’y croire. D’ailleurs, vous croquez des tartines de fromage à belles bouchées, pour bien montrer au monde entier que non, vous ne deviendrez pas cette fille qui fait des chipoteries au resto. Résultat: des semaines à avoir le teint barbouillé et le ventre gonflé. “Non, je ne suis pas enceinte, c’est une tartine de roquefort”. Vous avez beau essayer d’ignorer la vérité, votre corps, lui, vous envoie un message très clair, et plus vite vous l’écouterez, moins vous souffrireez.
La colère
Cette intolérance, elle aurait pu tomber sur n’importe qui. Votre mec, qui fait la moue dès que les mots magiques “plateau de fromage” sont mentionnés, et qui préférerait mourir plutôt que de goûter aux délices d’un bon morceau de Bleu. Votre amie #sohealthy qui a d’elle-même abandonné lactose et gluten il y a des années et qui ne jure plus depuis que par le lait de soja, “mais si je te jure la différence ne se goûte pas”. Mais non. C’est tombé sur vous. Et ça, c’est CARREMENT INJUSTE. Et puis quoi après, une intolérance aux bébés animaux tant qu’on y est?!
Le marchandage
“Peut-être que si je me sers juste des morceaux de la taille d’un timbre, je peux quand même me faire plaisir et goûter au plateau de fromages. Et si je goûte juste une bouchée de pizza, le fromage ne compte pas, si?”. Si, et votre estomac vous le rappellera douloureusement toute la nuit. Seule solution: les comprimés. À condition de ne pas oublier de les prendre au moins une demi-heure avant de manger.
La dépression
“Non, c’est bon, inutile de m’inviter au restaurant, de toute façon, je ne peux rien manger”. Dramatique, vous? Non, déprimée. Un repas sans crème ni fromage ni aucun produit laitier vaut-il vraiment la peine d’être dégusté? Pas si sûr. Et surtout, qu’on ne vous parle pas de ce foutu lait de soja.
L’acceptation
Les premiers sports d’hiver sans fondue ni raclette. Le premier été où toutes les glaces sont remplacées par des sorbets. Le premier repas gastronomique sans devoir se creuser l’appétit pour trouver de la place pour le plateau de fromages. Et puis finalement, l’acceptation: le lactose et vous, ça a été une très belle histoire d’amour. Vous avez partagé des souvenirs que vous n’oublierez jamais. Et même si vous refusez toujours de donner sa chance au lait de soja, il y a du lait d’amande voire même du lait de noisette, et les alternatives lactose free se multilplient. Aors il n’y a vraiment pas de quoi en faire un fromage.
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