D’où vient la tradition de la galette des Rois?
On célèbre l’Épiphanie en l’honneur des Rois mages qui rendirent visite à l’enfant Jésus. Mais en réalité, l’association de cette fête à l’Eglise est une erreur. La galette des Rois n’a rien de religieux.
Roi d’un jour
À l’époque romaine, les Romains célébraient les Saturnales fin décembre ou début janvier, une fête qui visait à inverser les rôles entre esclaves et maîtres. Au cours d’un grand banquet, on partageait un gâteau à fève par famille (esclaves compris). Celui qui tombait sur la fève devenait le roi de la journée et pouvait excaucer tous ses souhaits. Le domestique était ensuite mis à mort ou retournait à sa vie d’esclave. Pour le coup, on préfère la deuxième possibilité. Ils étaient pas super sympas les Romains, hein?
L’innoncence enfantine
La coutume veut que l’enfant le plus jeune de la famille soit contraint de se mettre sous la table et désigne, tour à tour, l’heureux bénéficiaire d’une part de gâteau. Avec le temps, Mamy a toujours insisté pour qu’on fasse gagner le petit dernier. En 2017, donc, on triche à la galette des rois, comme 68% de la population.
Les Rois mages (en Galilée)
Ce n’est qu’au IVe siècle qu’on associe la galette des rois aux Rois mages. Les premières communautés chrétiennes célèbrèrent le messie à la providence, récupérant ainsi une fête païenne. Jusqu’au 18e siècle, la fève était même remplacée par un petit Jésus. Aujourd’hui, elle est servie sur toutes les tables le 6 janvier.
Bien entendu, on ne manquera pas de raconter cette histoire à tout le monde! Et vous?
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