Défi body, semaine 1: réveil (musculaire) difficile
Chaque été c’est pareil: on se promet de s’y prendre en avance, puis entre les glaces, les barbecues et les cocktails, on se retrouve à s’affamer 3 jours avant le départ en priant pour perdre une taille de vêtements d’ici là. Cette fois, on a décidé de s’y prendre en avance, et sainement, et c’est Kathleen, notre journaliste intrépide, qui a accepté de relever le défi. Six semaines pour se sentir bien dans son corps? C’est parti!
Me connaissant bien, depuis le temps, et étant familière avec ma volonté légendaire dès qu’il s’agit de faire de l’exercice, je décide d’enrôler mon mec pour en faire avec moi les jours où je ne vois pas Tanya. Problème: il refuse catégoriquement d’entendre parler de Pilates ou de yoga aérien, et quand je lui assure que si, la danse classique est un sport excellent pour muscler les garçons aussi, il me regarde de la même manière que la fois où je lui ai expliqué que le léopard est une couleur neutre (ce qui est on ne peut plus vrai, mais je dévie).
Compromis trouvé: on va se mettre à la boxe ensemble, ce qui me va parfaitement, ayant adoré Million Dollar Baby. Je n’ai pas le temps de me faire des boxer braids avant notre premier entrainement, ce qui n’est pas grave vu que je n’ai pas le temps non plus de m’inspecter dans le miroir: William, notre coach, un ancien sorteur légendaire à Liège, nous annonce d’un air ravi qu’il va “nous apprendre à nous battre comme dans la rue”. Je hausse un sourcil interloqué envers mon mec, pour lui communiquer que “non mais oh je suis une princesse moi, je me bats pas, je suis juste là pour me raffermir le fessier” mais il fait semblant de ne pas me voir. Karma: William lui annonce qu’il frappe comme une fille. Ce qui n’est clairement pas mon cas vu qu’à la fin de l’entrainement j’ai les bras en compote et je me découvre l’existence de muscles (très douloureux) au niveau des épaules. Ca tombe bien, j’ai justement ma première séance de coaching avec Tanya demain, et voilà, je suis déjà toute courbaturée. Je croyais avoir un problème de volonté, mais clairement, mon problème c’est que je suis une trop grande athlète qui donne tout et puis n’a plus de forces que pour se la jouer rosé et barbecue.
D’ailleurs, ça doit se voir sur mon visage, parce que Tanya entame la séance par des conseils de nutrition, et soit elle est devin, soit, peut-être, elle s’est doutée que je n’ai pas obtenu mon aspect moelleux à grand renfort de salade. Fondamentalement, je suis d’accord avec tout ce qu’elle dit, surtout quand elle m’annonce que je peux manger tout ce que je veux au petit-déjeuner. Même si réalistiquement, je pense qu’elle ne parle pas d’un English breakfast accompagné d’un pain au chocolat en dessert. Le positif: aucune interdiction, juste des aliments à privilégier et d’autres à minimiser. Pas de chance, l’alcool est sur la liste rouge, donc si les barbecues (de poulet et de légumes) sont toujours permis, il va falloir remplacer le rosé.
Bon, et le sport alors? Premier bon point: avoir quelqu’un à côté de moi pour me dire quoi faire, corriger ma position et m’encourager à me dépasser est ultra motivant. Contrairement aux apps que je télécharge épisodiquement sur mon téléphone, je ne peux pas mettre Tanya sur pause, et même si forcément, ça tire vachement plus les muscles, la douleur est agréable. D’autant que plutôt que de me faire courir sans but ou enchaîner les abdos, elle multiplie les petits exercices ludiques, ce qui fait passer le temps vachement plus vite. En gros, c’est un peu comme un cours de psychomotricité, sauf que je n’aurai (malheureusement) pas de sieste obligatoire après, et que plutôt que de me féliciter à chaque exercice réussi, ma coach me rappelle que mon bikini m’attend et qu’il faut que je me donne.
Le conseil de Tanya:
Il faut trouver un sport qui te plaise, sinon tu n’arriveras pas à te motiver à en faire. Si tu détestes courir, ne va pas courir, ça ne sert à rien.
L’allié de la semaine:
Pour freiner les fringales en attendant qu’elles disparaissent d’elles-mêmes grâce à mon nouveau mode de vie healthy (ah!), rien de tel que l’inhaleur Puressentiel pour couper l’envie de se jeter sur un Snickers à 4h.
Parfum de clou de girofle et de cannelle, c’est un rituel discret pour faire passer l’envie de grignoter, et l’allié parfait en début de reprogrammation, quand le cerveau n’a pas encore bien compris que les grignotages à toute heure, c’est fini.
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