Selon une étude, les personnes atteintes du VIH continuent d’être discriminées au quotidien
L’association Sida Info Service a révélé les premiers résultats de sa sixième enquête portant sur les discriminations à l’égard des personnes atteintes du VIH. L’enquête a été menée en ligne sur le site, le Facebook et le Twitter de l’assocation. Ceux qui ont répondu sont majoritairement des hommes homosexuels ou bisexuels et 66% d’entre eux déclarent avoir été discriminé, pensent-ils, parce qu’ils sont atteints du VIH.
Aucune évolution
Le secteur de la santé est celui le plus empreint de discrimination pour 60% des répondants. Concernant la sphère privée, la moitié témoigne avoir ressenti un rejet et un tiers, dans la sphère professionnelle. Voilà pourtant plusieurs années que des campagnes s’acharnent à faire passer le précieux et important message: “indétectable = intransmissible”, également connu sous la dénomination “I = I” et “U = U” en anglais (undetectable = untransmittable). La signification? “Une personne séropositive correctement traitée et ayant donc une charge indétectable ne peut pas transmettre le virus.”, explique le site du magazine Têtu.
Or, malgré cette sensibilisation, 53,7% des répondants à l’enquête n’ont pas remarqué d’évolution en termes de situations discriminatoires et de rejet. Pour l’association, il faut donc persévérer.
Cela montre la nécessité de communiquer à plus large échelle sur l’impossibilité de transmettre le VIH dans cette situation.”
a conclu l’association, toujours selon Têtu.
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