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She Decides: un fonds plus que jamais nécessaire pour défendre le droit à l’avortement

Justine Rossius
Justine Rossius Journaliste

23 janvier 2017. Donald Trump, entouré par ses collaborateurs, signe un document interdisant le financement, par les États-Unis, des ONG internationales qui militent pour l’accompagnement médical de l’avortement, essentiellement dans des pays moins favorisés. Un an plus tard, qu’est-ce que ça a changé?


 

La photo prise au moment de la signature avait fait grand bruit. À quel bond dans le temps assistait-on là… Jusque-là, l’agence des États-Unis pour le développement international (USAID) aidait les femmes de pays moins favorisés d’accéder à des services de planning familial, soit à des moyens modernes de contraception par exemple. En 2016, cette agence avait dépensé plus de 600 millions de dollars pour soutenir ces programmes sur le terrain. Et là, avec cette signature, ces ONG se retrouvaient sans moyens financiers, du jour au lendemain. On vous parlait de ces mesures anti-avortement ici.

 

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“She Decides”: un fonds pour compenser la stupidité


Pour endiguer cette atroce décision, les Pays-Bas lançaient l’initiative “She Decides“, pour compenser l’impact négatif de cette décision. La Belgique a rapidement emboîté le pas et le 2 mars 2017, nous assistions à Bruxelles à la première grande conférence sur le sujet: plusieurs pays et organisations s’engageaient à fournir des moyens supplémentaires à ces ONG délaissés par Trump.

 

Plus que jamais nécessaire


Un an plus tard, She Decides a permis de récolter plus de 450 millions de dollars. Ce qui ne permet pas encore de pallier complètement le retrait des Etats-Unis. Mais c’est déjà un bon premier pas, plus que jamais nécessaire, quand on sait que par exemple, au Sénégal, une grossesse sur trois est encore une grossesse non désirée et que seule une femme mariée sur cinq utilise un moyen de contraception moderne (source: RTBF).

 

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