150 millions de personnes (à majorité musulmanes) sont désormais interdites d’entrée aux USA
Dans la langue de Shakespeare, les Etats-Unis sont connus comme “the land of the free”, le pays des hommes libres. Un qualificatif de plus en plus éloigné depuis l’élection de Donald Trump, dont le très controversé décret anti-immigration qui vise à majorité des communautés musulmanes vient d’être validé par la Cour Suprême.
Le texte, qui interdit l’entrée du territoire aux ressortissants de six pays, principalement musulmans, a été remanié deux fois et c’est sa troisième version qui vient d’être validée à la majorité par cinq juges contre quatre. Remanié, certes, mais toujours aussi strict puisque cette version ferme les frontières du pays à environ 150 millions de personnes, ressortissantes du Yémen, de la Syrie, de la Libye, de l’Iran, de la Somalie et de la Corée du Nord.
Une promesse qu’il aurait mieux fait de ne pas tenir
Lors de la première tentative de mise en vigueur abrupte du décret à l’hiver 2017, des milliers de personnes, la plupart habitant depuis des années aux Etats-Unis, s’étaient retrouvées bloquées dans les aéroports, avec interdiction de pénétrer sur le territoire. Et pourtant, la Cour Suprême a estimé que le président n’a fait qu’user de façon légitime de ses prérogatives en matière d’immigration. Pour rappel, lors de sa campagne présidentielle, Trump avait fait la promesse d’interdire l’entrée des Etats-Unis aux musulmans. C’est désormais (presque) chose faite, et à des milliers de kilomètres de là, on a honte pour lui.
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