5 manières concrètes de se rendre utile pendant l’épidémie
Alors que l’épidémie de Coronavirus paralyse momentanément une grande partie de l’Europe, difficile de ne pas se sentir complètement désarmé•e, surtout en étant confiné•e chez soi qui plus est. La bonne nouvelle? Il est tout à fait possible d’être proactif et solidaire, même en respectant les consignes de distanctiation sociale. La preuve en 5 manières concrètes de se rendre utile pendant l’épidémie.
1. Faire un don au CHU Saint-Pierre
Les équipes de l’hôpital bruxellois se sont mobilisées pour mettre en place en 48h seulement une deuxième unité de soins intensifs dédiée au Coronavirus. Problème: pour qu’elle soit opérationnelle, elle doit être pourvue d’une dizaine de respirateurs, chacun d’entre eux coûtant entre 30 000 et 50 000 euros pièce. L’hôpital a donc lancé un appel aux dons, auquel vous pouvez répondre ici. Sachez également que tout don de 40 euros ou plus est déductible fiscalement.
2. Être solidaire envers les sans-papiers
Particulièrement fragilisés par la crise du Coronavirus, et souvent dans l’incapacité de se faire dépister, les sans-papiers ont plus que jamais besoin de notre solidarité. La Coordination des Sans-Papiers de Belgique a rassemblé quelques besoins urgents auxquels vous pouvez répondre si le coeur vous en dit, par exemple: pommes de terre, tomates, haricots rouges, oeufs et essuie-tout pour le Collectif des Afghans Sans-Papiers (contact: azimazad00@gmail.com), des lingettes nettoyantes humides et de l’eau de Javel pour la Voix des Sans-Papiers de Saint-Josse (contact: diallobobo269@gmail.com) ou encore des sacs poubelle, du riz et de l’huile pour la Voix des Sans-Papiers de Bruxelles (contact: voixsp1@hotmail.com et dépôt direct possible à l’adresse 47, rue Fritz Toussaint à Ixelles).
3. Coudre des masques
Si les particuliers aimeraient en avoir, pour les soignants, il peut carrément s’agir d’une question de vie ou de mort, et de nombreux médecins, infirmières et autre membres du personnels soignants sont contraints d’être en première ligne sans masques. La solution? En fabriquer en masse et les distribuer à ceux qui en ont le plus besoin, mais attention, pas n’importe comment. Si les tutoriels fleurissent sur Internet, on choisit de suivre les conseils avisés du SPF Santé avant d’en fabriquer. Quelques conseils, partagés à nos confrères de la RTBF: éviter les tissus synthétiques (trop fins), privilégier plusieurs couches de tissu, avec des matériaux filtrants notamment, des sacs d’aspirateur par exemple, et éviter les masques trop épais qui font transpirer et incitent donc à se toucher le visage. Le SPF Santé a également diffusé un patron pour réaliser ses masques à la maison: vous pouvez le trouver ici.
Lire aussi: L’appel à l’aide d’un virologue: “Déposez vos masques dans l’hôpital le plus proche de chez vous!”
4. Privilégier le commerce de proximité
Que ce soit votre resto de quartier préféré, qui a dû se transformer en traiteur à l’arraché, ou bien la boucherie/crémerie/le maraîcher au bout de la rue, ils sont ouverts, ils ont plus que jamais besoin du soutien de leurs clients fidèles (et des autres) pour faire face à cette crise qui est aussi économique pour eux, et en prime, le mieux, c’est qu’il n’y a pas de files horriblement longues devant chez eux.
5. Faire un geste envers votre aide-ménagère
Elle vient chez vous toutes les semaines ou tous les quinze jours pour rendre votre appartement blinquant. Mais saviez-vous que votre femme de ménage, si vous annulez sa venue en période d’épidémie pour éviter une potentielle contagion, risque de se retrouver sans le sou? En effet, la majorité des agences de titres-services préfinancent les salaires de leurs travailleuses et se remboursent ensuite sur les titres-services. La solidarité s’organise, et de nombreux clients ont affirmé vouloir rémunérer leur aide-ménagère même s’ils ont annulé sa venue. Un exemple à suivre: sans cela, le gérant d’un groupement d’agences de titres-services à Bruxelles a expliqué à la RTBF avoir une trésorerie suffisante pour tenir “deux semaines maximum”. Pour vous, c’est une dizaine d’euros de l’heure, mais pour ces femmes qui se dévouent pour nettoyer chez vous, c’est tout.
Plus d’infos utiles en cette période:
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