En Nouvelle-Zélande, un congé payé aide les victimes de violences conjugales
“Mais pourquoi est-ce qu’elle reste avec lui?”. Cette question, beaucoup se la posent au sujet des victimes de violences conjugales, qui sont souvent prisonnières d’une dépendance financière en plus des attaches psychologiques. Pour les aider à s’échapper, la Nouvelle-Zélande a décidé de créer un congé payé qui leur est dédié.
Porté par des femmes politiques dont Jan Logie, qui avant de rejoindre le gouvernement a travaillé dans des refuges pour femmes battues, ce congé payé de dix jours veut offrir l’opportunité aux femmes qui se trouvent dans une situation insoutenable de s’enfuir sans risquer de perdre leur travail ou un salaire nécessaire à se reconstruire. Une initiative admirable, plus que nécessaire en Nouvelle-Zélande où les taux de violence conjugale atteignent de tristes records.
Les violences conjugales représentent pour le pays un coût allant de 4,1 milliards à 7 milliards de dollars néo-zélandais par an, avec une intervention de la police pour violences domestiques toutes les quatre minutes.
Oui, toutes les quatre minutes. Si les instigatrices de ce congé payé salvateur réalisent qu’il n’aura pas un effet magique sur la problématique, elles espèrent toutefois qu’il contribuera à responsabiliser la société civile en faisant passer un message fort: non, l’aide aux victimes de violences n’est pas simplement du ressort de la police, tout le monde à une responsabilité à assumer. Un message important à assimiler en Belgique aussi:
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