Jonathan Van Ness (““Queer Eye””) révèle sa séropositivité dans son autobiographie
Adoré des inconditionnels de Queer Eye pour son tempérament attachant et sa crinière resplendissante, Jonathan Van Ness vient de publier son autobiographie, “Over the top”. Un ouvrage où JVN se livre sans tabous, et où il révèle comment il a appris sa séropositivité à l’âge de 25 ans.
Sur le tapis rouge, il affole les photographes avec ses tenues ultra élaborées, qui piochent à l’envi dans les vestiaires masculins et féminins, entre costumes ajustés, talons aiguilles et jupes bouffantes. Dans “Queer Eye”, la série qui l’a rendu célèbre, il souffle le chaud et le froid avec son humour mordant, ses conseils avisés et son empathie touchante envers les candidats. Star des réseaux sociaux avec pas moins de 4,5 millions d’abonnés sur Instagram, et récemment élu égérie des vernis Essie, il semblait logique pour JVN de succomber à la passion des célébrités pour l’autobiographie. Et de ne pas déroger à la règle du genre, en dévoilant ragots et secrets croustillants au passage. Sauf que pour le coup, celui qui a commencé sa carrière en tant que coiffeur a provoqué une onde de choc en révélant sa séropositivité.
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Un diagnostic qu’il a appris à l’âge de 25 ans, après avoir souffert de symptômes grippaux persistants et s’être évanoui alors qu’il coiffait un client. “La journée qui a suivi l’annonce du diagnostic a été aussi horrible que vous pouvez l’imaginer”, confie-t-il dans un long entretien accordé au New York Times à l’occasion de la sortie de ses mémoires. Une interview où il révèle sa peur de se montrer si vulnérable et de se dévoiler autant, son livre étant également l’occasion pour lui de revenir sur les sévices sexuels subis dans l’enfance, l’addiction aux drogues pour oublier, et la prostitution pour financer son addiction.
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Une spirale dont il a réussi à se sortir, devenant le flamboyant merman qui a su séduire les fans de Queer Eye. Des fans qui ont réagi en masse sur les réseaux sociaux, saluant le courage qu’il aura fallu à Jonathan Van Ness pour faire part de sa séropositivité. Car oui, en 2019, il faut encore beaucoup de courage pour en parler, même si on sait désormais garder la maladie plus ou moins sous contrôle à l’aide de la trithérapie, et qu’il est avéré depuis longtemps que le SIDA ne “s’attrape pas” comme ça. Les préjugés, eux, restent ancrés, ce qui rend la révélation de JVN d’autant plus courageuse, et laisse espérer que si plus de voix comme la sienne s’élèvent, le stigma qui persiste autour de la maladie connaîtra le même sort que les fautes de goût des candidats à Queer Eye: une disparition totale.
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