La canicule estivale va changer notre manière de se nourrir cet hiver
D’abord, quand la canicule est arrivée, on a été ravies et on est sorties bronzer. Mais là, cela fait des semaines qu’on cuit, et les cultures aussi. Résultat, cet hiver, certains légumes incontournables de nos recettes “grand froid” risquent d’être plus chers... Voire même absents des étalages.
En effet, selon l’organisation européenne des industries transformatrices de fruits et de légumes (Profel), la sècheresse et la chaleur de ces dernières semaines ont donné lieu à “la situation la plus sérieuse depuis 40 ans”, avec des récoltes qui souffrent sans relâche et “des rendements qui ont chuté fortement”. Et si 2018 est déjà la troisième année consécutive où la météo entraîne des récoltes défavorables, cet été, l’effet est particulièrement problématique sur certaines variétés de légumes.
Quand la canicule menace les légumes
Profel annonce ainsi une baisse des rendements de 20 à 50% pour les petits pois, et jusqu’à 50% en moins pour les haricots et les oignons. Les courgettes et les épinards seront impactés également, tandis que dans certaines régions, il a été impossible de semer épinards, haricots et chou-fleur en prévision d’une seconde récolte. Choux et poireaux sont également menacés puisque la météo a été trop sèche, ce qui va donner lieu à des rendements en dessous de la moyenne. Autrement dit, après avoir transpiré tout l’été, on risque bien de se retrouver à manger des pommes de terre tout l’hiver...
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