La nouvelle patronne du FMI partage le secret pour réussir en tant que femme
Après Christine Lagarde, c’est une autre femme qui prend la tête du FMI, Kristalina Gueorguieva. Un poste prestigieux, à la hauteur de son parcours professionnel, et la bonne nouvelle, c’est que l’économiste bulgare s’est empressée de partager ses secrets pour atteindre les plus hauts échelons quand on est une femme et que le plafond de verre nous écrase la tête.
Ce mardi avait lieu le premier jour des réunions d’automne du FMI (Fonds Monétaire International) et de la Banque mondiale, et d’emblée, Kristalina Gueorguieva est montée au créneau pour défendre les droits des femmes. Car oui, cela va sans dire, l’égalité entre les sexes passe aussi (et surtout?) par le travail et la rémunération de ce dernier. Son leitmotiv?
N’acceptez jamais d’être moins bien payées que vos collègues masculins, jamais !”
Interrogée par une jeune femme qui voulait savoir le secret de la réussite au travail pour la gente féminine, Kristalina Gueorguieva a affirmé qu’il fallait “être compétente et vous montrer plus confiante, et vous présenter sous votre meilleur jour”. Et d’en profiter pour se dire en faveur des quotas pour que les femmes accèdent à plus de postes haut-placés, même si, ainsi qu’elle le reconnaît, ils ne constituent pas une solution parfaite mais bien pragmatique. Spécialisée en économie, Kristalina Gueorguieva a été co-directrice de la Banque Mondiale et Commissaire européenne avant de rejoindre le FMI. Et si sa carrière a été bien remplie, cela ne l’empêche pas d’être au fait des réalités pour de nombreuses femmes, à commencer par le travail non-rémunéré. L’esclavage? Non non, toutes ces tâches que vous assumez par automatisme à la maison sans toucher un cent pour le faire, de la vaisselle à la lessive en passant par le nettoyage et l’éducation des enfants.
En moyenne, les femmes effectuent plus de deux heures de travail non rémunéré de plus par jour que les hommes”
On n’obtiendra peut-être pas demain le poste (et le salaire) de nos rêves, par contre, le changement, c’est maintenant, et ça commence par une répartition égalitaire des tâches afin de ne pas assumer seule le travail domestique non rémunéré. Et si quelqu’un rouspète, on lui répond que c’est le FMI qui le dit.
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