L’ambassadrice des droits des femmes choisie par Trump compare l’avortement au génocide des juifs
Selon le site d’infos Politico, ce n’est plus qu’une question de jours avant que Donald Trump ne nomme Penny Nance comme ambassadrice des droits des femmes au département d’Etat américain. Un choix préoccupant quand on sait que jusqu’à présent, Penny Nance s’était plutôt illustrée en tant que militante antiféministe.
Penny Nance exerce en effet le rôle de présidente de l’organisation chrétienne Concerned Women for America, dont la mission est de promouvoir les valeurs bibliques. Or, la Bible ne voit pas l’avortement d’un très bon oeil, et pour Penny Nance, il s’agit carrément d’un génocide. En 2013, elle s’était fendue d’un éditorial sur le sujet pour un magazine chrétien, et le moins qu’on puisse dire, c’est que Penny n’a pas peur des mots.
Pour la génération de nos grand-parents, la Shoah était l’atrocité la plus terrible commise contre l’humanité. Près d’un million et demi d’enfants juifs ont été tués dans le génocide nazi. Ce qui est honteux, c’est que depuis longtemps, l’Amérique a surpassé ce nombre de petites vies perdues à cause d’un cruel génocide.
Logique, donc, que Donald Trump ait choisi de la nommer ambassadrice des droits des femmes: qui mieux pour les défendre que quelqu’un qui n’hésite pas à comparer l’avortement à la Shoah? (insérer ici un rire tellement jaune qu’il en devient orange).
Opposée aux droits fondamentaux
D’autant que le droit à l’avortement n’est pas le seul que Penny Nance se verrait bien enlever aux femmes. Ce qui la chiffonne beaucoup aussi, Penny, ce sont les femmes qui s’aiment et qui se marient. Parce que comme elle aime le rappeler:
Dieu a créé le mariage entre un homme et une femme.
D’ailleurs, en 2015, Penny Nance avait été un soutien sans faille à une greffière du Kentucky qui avait refusé de marier des couples homosexuels, bien que la Cour Suprême ait tranché en leur faveur.
Un pyromane à la tête des pompiers
Anti-avortement, check. Anti LGBT, check. Et n’oublions pas que Penny Nance a également qualifié le Violence Against Women Act, un texte de loi mis en place par Bill Clinton et augmentant les moyens pour lutter contre les violences faites aux femmes de “guerre contre les femmes”. Autant d’arguments qui ont donc poussé Donald Trump à la considérer comme ambassadrice des droits des femmes. Une décision que le planning familial US a qualifiée de semblable à “mettre un pyromane à la tête des pompiers”. Et qui, de notre côté, nous laisse tout bonnement consternées. Dis, Donald, c’est pas bientôt fini tes conneries?
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