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© Getty - Friteries

L’appel des friteries: ““les gens ont peur de venir chercher des frites””

La rédaction

Alors que de nouvelles mesures ont été prises pour endiguer la pandémie de Coronavirus, les friteries se désemplissent depuis hier, lundi. La fermeture des restaurants et bars ne signifie pourtant pas l’arrêt des livraisons.


L’annonce du gouvernement a semé le trouble parmi les habitués des friteries. Sont-elles ouvertes? Peut-on encore venir sur place? Les mesures ne semblent pas très claires pour tout le monde. Résultat, alors qu’il est toujours possible d’aller chercher des frites à emporter, de nombreuses friteries ont senti un climat de peur hier. Alors que les restaurants ont été priés de fermer leurs portes tout en gardant la possibilité d’assurer les livraisons et des plats à emporter, des clients ont pris peur et n’osent plus se rendre dans les établissements. Les frituristes appellent à l’aide: “oui, nous sommes bien ouverts!”.

Chez Master Frites à Schaerbeek, la journée d’hier était extrêmement calme. L’établissement a d’ailleurs fermé plus tôt, faute de clients. “C’était très calme. Nous avons reçu beaucoup de questions par téléphone pour savoir si on était ouvert, si les clients pouvaient venir chercher leur commande eux-mêmes, combien de personnes pouvaient entrer à l’intérieur. Plusieurs clients attendaient devant la porte sans savoir s’ils pouvaient rentrer” nous explique Ilir, le patron de Master Frites, l’une des friteries les plus réputées de Belgique. Un sentiment d’inquiétude qui s’ajoute à la disparition de la clientèle du midi depuis que le télétravail est devenu la norme.  “Les écoles et les bureaux font de plus en plus de télétravail. Seuls quelques ouvriers du bâtiment travaillent sur place mais ils ne viennent pas non plus comme ils ne peuvent pas rester manger dans l’établissement”.

Si certains établissements parviennent à garder la tête hors de l’eau grâce aux livraisons via UberEats par exemple, d’autres invitent les clients à commander leur repas et à venir les chercher sur place. Une façon de rester solidaire tout en se régalant en cette période noire pour l’horeca.

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