Les femmes, les ““oubliées”” des prisons belges

La proportion de femmes en prison a beau n’avoir jamais été aussi élevée, selon le dernier rapport de l’Observatoire international des prisons, elles n’en seraient pas mieux traitées pour autant. Que du contraire, puisque le rapport les qualifie “d’oubliées” des prisons belges. 

Les femmes en prison ont en effet souvent moins d’accès au travail, aux loisirs ou aux activités, selon le rapport. Elles ne bénéficient en outre pas non plus de certaines modalités de détention proposées aux hommes, par exemple la semi-détention (journée dehors et nuit en prison). Et les conditions sont encore moins aisées pour les détenues qui attendent un enfant.

Mamans en prison

Les détenues enceintes font ainsi face à d’importantes difficultés, car la grossesse est rarement prise en considération et certaines doivent partager une cellule avec une fumeuse. Lors de l’accouchement, aucune présence familiale n’est autorisée. Le père est avisé de l’arrivée du bébé par téléphone ou courrier. Après la naissance, les enfants peuvent être laissés à la garde de leur mère jusqu’à l’âge de trois ans.

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