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L’ULB met les femmes à l’honneur en renommant ses auditoires

Kathleen Wuyard

L’ULB a beau s’étendre sur trois campus et accueillir des milliers d’étudiants -dont bon nombre de filles- chaque année, la parité laisse à désirer dans les murs de l’institution puisque seul 1 auditoire sur 10 porte le nom d’une femme. Une injustice à laquelle le collectif Noms Peut Être compte bien remédier.


Objectif: sensibiliser le public le plus large possible à l’exemplarité féminine en renommant des auditoires du nom de femmes qui se sont illustrées par leur intelligence. Désormais, certains auditoires du campus Erasme portent un nouveau nom, et si la plupart des femmes choisies sont méconnues du grand public, Noms Peut Être compte bien y remédier en les rendant incontournables pour les étudiants.

Des femmes de tête honorées à l’ULB


Ainsi, parmi elles, on retrouve notamment Lise Thiry, une personnalité politique et scientifique wallonne engagée dans de nombreux combats tels que La Défense de la médecine sociale, le soutien aux victimes du sida, l’appui des demandeurs d’asile ou encore le féminisme. A ses côtés, on retrouve également Louise Popelin, une des premières étudiantes féminines à l’ULB, inscrite en candidature en sciences naturelles en 1880; mais aussi Isala Van Diest, la première femme médecin de Belgique, Elisabeth Wollast, première femme à diriger un laboratoire de recherche à l’Ecole de Santé publique, ainsi que Madeleine De Genst, connue pour avoir permis à l’éducation physique de devenir enseigné dans le cursus scolaire. Cinq femmes de têtes au parcours brillants qui ne manqueront pas d’inspirer les étudiant.e.s de l’ULB. De son côté, Noms Peut Être avoue avoir pour objectif de renommer dix auditoires chaque année jusqu’à ce que la parité entre hommes et femmes célèbres soit atteinte dans les murs de l’ULB.

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