Pourquoi la campagne SOS Villages d’Enfants est si importante
En Belgique, un enfant sur 25 grandit privé d’un foyer chaleureux et sans l’amour et les soins essentiels de ses parents ou de sa famille. Notre journaliste Jolien nous explique pourquoi la campagne SOS Villages d’Enfants la touche particulièrement.
“Marre de grandir toute seule“, le message de la nouvelle campagne SOS Villages d’Enfants m’a pris aux tripes. Même si je m’en suis bien sortie, ces mots résonnent en moi d’une façon particulière.
Grandir avec une mère célibataire
Je suis devenue à moitié orpheline à l’âge de 3 ans. À l’époque, ma mère était enceinte de mon frère et elle s’est retrouvée toute seule, du jour au lendemain. Elle aurait pu se dire “j’abandonne”, et personne ne l’aurait probablement blâmée. Mais au lieu de cela, elle a tenu bon: elle a travaillé dur pour pouvoir nous envoyer à l’école tous les jours avec une boîte à lunch remplie et vêtus de vêtements propres. Même si ma maman avait du mal à joindre les deux bouts chaque mois, nous ne nous sommes jamais sentis pauvres ou dans le besoin un seul instant.
Ma maman nous rappelait régulièrement de prendre soin l’un de l’autre car elle ne serait pas toujours auprès de nous. Aussi douloureux que cela puisse paraître, notre mère nous rappelait presque chaque semaine que nous étions à moitié orphelins. Elle voulait nous préparer à la façon dont la vie peut basculer du jour au lendemain. Si ça explique sûrement pourquoi mon frère et moi nous montrons si durs et réalistes envers la vie aujourd’hui, c’est aussi la raison pour laquelle la nouvelle campagne SOS Villages d’Enfants est si importante.
Ma mère n’a pas baissé les bras et a réussi à élever seule ses deux enfants. J’ai eu la chance de pouvoir compter sur elle. Ce n’est pas le cas de tous les enfants. Certains n’ont plus de parents, d’autres qu’une maman ou un papa qui n’est pas capable à 100% de les élever, et enfin, certains ont deux parents mais sont vulnérables.
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Les conséquences du confinement
Pas besoin de faire un dessin: pour les enfants qui vivent dans une situation domestique dangereuse et / ou instable, le confinement est tout sauf bénéfique pour leur éducation. Des recherches menées par le Commissariat aux Droits de l’Enfant durant le confinement précédent ont confirmé cette tendance: deux enfants sur trois faisant parfois face à de la violence ont indiqué avoir été davantage confrontés à des agressions au sein de leur famille pendant le confinement. SOS Villages d’Enfants désire faire entendre la voix de ces enfants à travers une nouvelle campagne. Depuis le premier lockdown, l’association accueille des enfants ne pouvant (temporairement) pas grandir auprès de leurs parents biologiques. Car, croyez-le ou non, 1 enfant sur 25 en Belgique grandit privé d’un foyer chaleureux. Et c’est beaucoup.
En devenant marraine ou parrain d’un enfant dans une situation familiale difficile, vous pouvez faire en sorte qu’il puisse grandir dans un nid aimant et chaleureux. Comment agir concrètement? Vous pouvez faire un don mensuel à partir de 30€ et aider un enfant en Belgique. Actuellement, 13 786 parrains/marraines et sponsors soutiennent déjà l’action de SOS Villages d’Enfants. Chaque petit geste compte. 30€ par mois vous semble trop? Vous pouvez également faire un don du montant de votre choix à l’association pour rendre l’avenir d’un enfant plus beau. Et croyez-moi, ils vous remercieront. Plus d’infos sur le site Internet.
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