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© gregory pappas @ unsplash

Apnées, terreurs nocturnes, somnambulisme,... : zoom sur les troubles du sommeil

Barbara Wesoly

On le sait, le sommeil est vital. Mais l’on ne réalise son immense impact sur l’état psychologique et physique que lorsque l’on vient à en manquer ou que sa qualité se détériore. Et il faut dire qu’ils sont nombreux les troubles capables de perturber nos nuits, qu’ils soit graves ou bénins. On fait le point sur les raisons qui contrarient notre passage dans les bras de Morphée.


Pendant la nuit, nous passons en moyenne par 3 à 5 cycles, chacun d’environ 90 minutes. Des phases durant lesquelles se succèdent l’endormissement, le sommeil lent léger, le sommeil lent profond et le sommeil paradoxal. Un rythme complexe et qui l’est encore quand s’y mêlent des troubles durant une ou plusieurs de ces périodes. On les divise en trois types:

  • Les dyssomnies: qui perturbent directement la qualité ou la durée du sommeil. Il peut s’agir d’insomnies liées à l’ingestion d’alcool ou de médicaments, d’insomnies psychologiques causées par le stress ou l’angoisse ou encore de narcolepsie. Elles causent une fatigue directe et celui qui les vit a conscience d’avoir passé une nuit cauchemardesque.
  • Les parasomnies: des comportements anormaux qui altèrent le sommeil sans qu’on le réalise. Cela comprend le somnambulisme, les apnées et résistances du sommeil, les terreurs nocturnes ou encore les cauchemars violents. La personne concernée ressent alors une fatigue constante, sans forcément se douter de la cause. Ce type de trouble est fréquent dans l’enfance et l’adolescence.
  • Les troubles du rythme circadien: causés par un mauvais fonctionnement de l’horloge biologique et entraînant des réveils et un rythme de sommeil totalement perturbé. Leur cause la plus fréquente est le décalage horaire ou le travail de nuit .
  • Les problèmes d’origine neurologique, psychiatrique ou liés à des maladies. Il peut s’agir de migraines, dépression, psychose ou encore d’asthme et de reflux gastrique.

Bonne nuit ... Vraiment?


Si certains de ces troubles sont connus et facilement identifiables, comme l’insomnie, l’impossibilité à trouver le sommeil ou encore le somnambulisme, d’autres sont bien plus rares ou complexes.

Le syndrome des jambes sans repos


Particulièrement désagréable, il consiste en une envie irrépressible de bouger les jambes en position assise ou couchée. Il touche également les bras dans environ 20% des cas. La seule solution pour apaiser cette sensation est alors de se lever ou de se masser les membres. S’il survient entre 40 et 50 ans chez une majorité des gens, il peut également apparaître plus tôt lorsqu’il a des causes génétiques et héréditaires.

Les apnées et hypopnées


Des perturbations répétées de la respiration nocturne, entraînant un sommeil ultra-perturbé et non-réparateur. Si la respiration s’interrompt, on parle d’apnées, si elle est réduite, on évoque alors des hypopnées. Celles-ci touchent surtout les personnes souffrant de surpoids, de diabète ou âgées de plus de 65 ans. Mais il arrive aussi qu’elles soient liées à un problème de voile du palais ou encore d’hérédité.

La somniloquie


Il s’agit du principe de parler durant son sommeil, en formulant des mots ou des phrases complètes, plus ou moins compréhensibles. C’est l’un des troubles les plus répandu et heureusement parmi les plus bénins également. Il est souvent associé au somnambulisme mais peut aussi apparaître seul. Et même si la somniloquie est considérée parmi les parasomnies, elle n’entraîne pas de grande fatigue ou difficulté.

Le bruxisme


Autrement dit le grincement de dents pendant le sommeil, par mouvements inconscients et sans but précis. Il peut être lié au stress, à l’hyperactivité, à des troubles dentaires ou des problèmes de mâchoires. En plus d’être désagréable (tout autant pour la personne éventuelle dormant à côté), il peut entraîner une usure excessive des dents et des douleurs de celles-ci, des gencives et de la mâchoire ainsi que des migraines.

Les terreurs nocturnes


Elles touchent majoritairement les enfants, surtout avant l’âge de 5 ans, mais les adultes peuvent également en être victimes. Dans les deux cas, la personne concernée pousse des cris et est en pleine angoisse, les yeux grands ouverts, mais ne se rappelle pas de sa crise le lendemain. Si l’on n’a pas élucidé l’origine de celles-ci, différents facteurs peuvent jouer comme une privation de sommeil, de la fièvre, du stress ou encore une prédisposition génétique.

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Que faire si l’on pense être atteint d’un trouble du sommeil?


Dans le cas des insomnies ou des difficultés à l’endormissement, le constat est aisé. Mais si la problématique n’est pas claire et que l’on ressent seulement une impression de sommeil non-réparateur ou une fatigue persistante, mieux vaut dès lors prendre rendez-vous avec un médecin spécialiste du sommeil qui pourra réaliser une batterie de tests, parmi lesquels une polysomnographie, une étude détaillée du sommeil, aussi bien au niveau respiratoire et cardiaque que de l’activité musculaire et oculaire.

D’ici là, quelques pistes simples pour mieux dormir:

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