5 infos pour mieux comprendre le bitcoin et les crypto-monnaies
Bitcoin, ethereum, cryptomonnaie... des termes semblant tout droit sortis d’un univers de S-F mais qui racontent un phénomène au succès bien réel. Celui des monnaies virtuelles, de l’argent n’existant que sur internet, mais dont le pouvoir, l’influence et le nombre d’acheteurs deviennent tels qu’ils commencent à effrayer les gouvernements de nombreux pays, craintifs qu’ils ne ruinent nos systèmes de monnaie conventionnels.
De quoi est-ce qu’on parle?
Par crypto-monnaie on entend monnaie virtuelle, à savoir n’ayant pas d’existence concrète, donc pas de billets ni de pièces, et s’employant exclusivement via le web. Contrairement aux monnaies classiques, les crypto-monnaies ne sont produites ou rattachées à aucune banque ou état, mais bien à une communauté d’internautes chargée de gérer les transactions et se veulent des alternatives au paiement électronique en ligne, aux cartes de crédit et autres Paypal. Il en existe un certain nombre en circulation, mais les trois plus connues et surtout les plus influentes sont l’ethereum, le ripple et leader incontesté du marché, le bitcoin, lancé en 2008.
Comment ça fonctionne?
Il n’existe que 21 millions d’exemplaires de bitcoins, ni plus ni moins et ce contrairement à l’euro ou au dollar que l’on réimprime et approvisionne en permanence, en fonction des besoins. Il faut dire aussi que l’on risque peu d’accumuler des liasses virtuelles de ceux-ci, puisque acheter un bitcoin avec de l’argent réel coûte entre 9700 et 19.000 euros, en fonction de la manière dont la monnaie évolue en bourse. Décos, biens immobiliers, voyages, produits alimentaires ou encore fleurs, il est possible de tout acheter avec celle-ci, pour peu que les sites acceptent d’être payés en crypto-monnaie, voire même de payer son café ou son resto en centième ou millième de bitcoin.
Quel intérêt?
L’attractivité du bitcoin tient avant tout à son principe de liberté. Les transactions sont totalement gratuites, rapides et il n’y a pas de banque impliquée. Un concept anticapitaliste, visant à contrer les grands groupes financiers qui séduit de plus en plus d’adeptes. L’effet de mode a aussi tendance à encore amplifier le phénomène et, ce qui était encore il y a peu un concept un peu obscur, presque secret s’est récemment ouvert au public, au point de rendre hype d’investir dans le bitcoin, comme avant on aurait mis ses économies dans un diamant ou un lingot d’or.
Est-ce que c’est risqué?
À cause des transactions anonymes qu’il permet, le bitcoin a longtemps été considéré comme monnaie idéale pour les escroqueries, le marché noir, le blanchiment d’argent et les actes illicites en tous genres. On l’a également beaucoup associé au darknet, un internet parallèle composé de sites cryptés sur lesquels il n’y a aucun contrôle ni encadrement. Mais, actuellement, même si les crypto-monnaies laissent toujours la porte ouverte à d’éventuels trafics, la banalisation du bitcoin et son emploi toujours plus répandu, jouent les gages de sécurité pour les consommateurs.
Pourquoi est-ce que ça fait autant de bruit?
Face au nombre grandissant d’utilisateurs et d’acheteurs de bitcoins, de nombreux états s’apprêtent à légiférer l’emploi, l’échange et l’achat de crypto-monnaies, tandis que des pays comme la Chine ou la Corée ont décidé de leur faire la chasse, décidant purement et simplement de les interdire. Mais surtout parce que le sujet entre progressivement dans les mœurs, entrainant, dans son sillage, une vraie bitcoinmania. Au point que le bitcoin est défendu par des fans aussi improbables que Nabilla, la starlette ayant posté une vidéo pour vanter les mérites de la monnaie virtuelle.
S’il est pour l’instant difficile de prédire l’avenir du bitcoin et de parier sur sa future importance ou sa possible disparition, il n’a, en tout cas, pas fini d’éveiller notre curiosité.
On surfe encore un peu:
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