Au boulot, les femmes disent moins ““non”” que les hommes
La chercheuse Linda Babcock est arrivée à ce constat: les femmes passent beaucoup d'heures à réaliser des tâches secondaires qui ne leur rapportent rien en terme d'avancement de carrière. La chercheuse s'est inspirée de son expérience personnelle pour se rendre compte de ça. Elle siège par exemple au conseil de l'université: une activité qui lui prend beaucoup de temps et d'énergie, mais qui ne lui rapporte pas grand chose professionnellement. En en discutant autour d'elle, Linda Babcock a constaté que ses collègues femmes se retrouvaient souvent dans le même genre de situation.
Les femmes, davantage sollicitées pour les missions secondaires
Elle a alors enquêté et a constaté que les femmes consacraient en moyenne 4,6 heures de plus que leurs collègues masculins à soutenir des étudiants, à siéger à des commissions, etc. Des activités peu enrichissantes au niveau personnel. Ecrire un rapport, organiser un événement, un pot de départ... Autant d'activités chronophages qui sont confiées à des femmes en premier lieu. Et celles-ci auraient de toute façon plus tendance à les accepter que leurs homologues masculins. En cause? La pression sociale.
Responsable du plafond de verre?
Si les femmes s'occupent davantage des tâches secondaires, ne serait-ce pas là une cause de l'écart salariale? En s'occupant de choses qui ne concernent pas directement leur carrière, elles la délaissent et grimpent les échelons moins rapidement que les hommes. Ça semblerait logique!
Apprendre à dire "non"
Mais l'idée, c'est d'aller plus loin que la simple constatation. En partageant cette études, les managers d'entreprise seront mis au courant et pourront changer la donne en confiant les tâches secondaires de manière plus équitable. Autre solution: apprendre à dire "non" quand on se rend compte que le rapport effort-bénéfices est désaxé. C'est parti!
Source: www.madmoizelle.com.
Et si on parlait des inégalités salariales?
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