QMilk, une jeune entreprise allemande, a mis au point une technique révolutionnaire pour transformer du lait impropre à la consommation en tissu.
Proche de la soie, les fibres textiles créées par QMilk à base de protéines de lait sont douces, naturelles, biodégradables, antibactériennes et thermorégulatrices. L’avenir de la mode?
Une belle histoire
Anke Domaske, la créatrice de QMilk, est une jeune biologiste et styliste. Alors qu’elle n’avait que 26 ans, son beau-père a été atteint d’une leucémie. Son système immunitaire était tellement faible que sa peau réagissait fortement aux matières de ses vêtements composés en grande partie de produits chimiques. Avec quelques amis, la jeune fille a cherché une solution à ce problème. Elle s’est intéressée à une technique des années 1930 qui consiste à créer du textile en fibres de caséine, la protéine de lait. Après des milliers d’essais, le groupe d’entrepreneurs a fini par trouver la recette miracle pour créer des vêtements doux et solides rien qu’à partir de produits naturels. QMilk était né!
Une recette 100% naturelle
Pour créer du textile, les entrepreneurs de QMilk utilisent du lait qu’ils laissent tourner puis sécher pour obtenir une poudre de protéine. Ils mélangent cette substance avec de l’eau et d’autres ingrédients naturels gardés secrets et extrudent le tout pour obtenir une matière duveteuse comme du coton.
Anti-gaspillage
A cause des normes sanitaires, des quantités impressionnantes de lait sont gaspillées chaque jour dans le monde. Rien qu’en Allemagne, les éleveurs en jettent à peu près 2 millions de tonnes par an. Pour créer son tissu, QMilk collabore avec 20 fermiers et n’utilise que du lait non commercialisable. Que du win-win! Les vêtements au lait périmé vont-ils devenir la nouvelle technique de fabrication de vêtements de demain?
D’autres innovations qu’on applaudit:
