Gen F

En rejoignant la communauté, vous recevez un accès exclusif à tous nos articles, pourrez partager votre témoignage et…

““Hair has no gender””: la campagne Pantene en faveur de plus d’inclusivité

Justine Rossius
Justine Rossius Journaliste

Selon une étude commanditée par Pantene, près d’une personne sur deux de la communauté LGBTQ+ n’a pas la coupe de cheveux de ses rêves par crainte des préjugés.


 

Pantene lance son projet Hair Has No Gender. Avec cette campagne, la marque de produits capillaires souhaite briser les stéréotypes de genre qui pèsent encore sur les personnes non-binaires et transgenres. En effet, il apparaît que celles-ci sont encore confrontées à des jugements lorsqu’elles cherchent la coupe de cheveux de leurs rêves correspondant à leur expression de genre. Pour parvenir à cette conclusion, la marque a mené une enquête en collaboration avec KLIQ, une asbl de cavaria, et Arc-en-Ciel Wallonie.

 

La Belgique ? 5,7/10 en matière d’inclusion


Dans cette étude, la marque a demandé aux membres de la communauté LGBTQ+ comment ils percevaient le regard de la société belge sur l’expression du genre. Et le résultat n’a pas de quoi nous rendre fiers. La société belge n’a obtenu qu’une note de 5,7 sur 10 pour l’acceptation de la communauté LGBTQ+. Lorsqu’on leur a demandé quel était le plus grand défi pour la communauté en Belgique, le manque de connaissances sur la diversité des genres, les stéréotypes existants et le manque de représentation sont arrivés aux trois premières places.

 

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Mégenré chez le coiffeur


Les stéréotypes sévissent notamment chez le coiffeur – domaine qui intéresse la marque en question:  50 % des personnes interrogées dans le cadre de l’enquête ont été mégenrées au moins une fois par leur coiffeur. Près de la moitié d’entre elles affirment même que la coiffure n’est pas un choix, car ils se sentent jugés pour leurs véritables désirs capillaires. 6 personnes sur 10 se sentent même stressées chez le coiffeur et 52,3 % se sentent vulnérables. Presque toutes les personnes interrogées (95 %) disent qu’elles préféreraient se rendre dans un salon de coiffure non genré comme Wakko by Jitske Van de Veire.

Cependant, 8 répondants belges sur 10 (78 %) affirment que leurs cheveux jouent un rôle important dans l’expression de leur genre. Une idée soutenue par Pantene :

Nous sommes aux côtés des personnes trans et non-binaires pour trouver la coupe de cheveux parfaite dans l’expression de soi, en brisant ensemble les stéréotypes de genre. Nous permettons chaque jour à des personnes du monde entier de réaliser la coiffure de leurs rêves et nous sommes donc fiers de présenter la campagne de sensibilisation Hair Has No Gender”


a déclaré Mickael Mugico, directeur du marketing de la marque Pantene chez P&G.

 

Vers plus d’inclusivité pour Pantene


Avec le projet Hair Has No Gender, Pantene veut donner plus de visibilité à la communauté LGBTQ+, ce qui est d’ailleurs largement important pour les personnes interrogées. Le label estime à juste titre que les marques internationales doivent jouer un rôle dans la visibilité des personnes trans et non-binaires, car la représentation favorise l’acceptation, ce qui est le but ultime. En plus de donner une visibilité à la communauté, la marque souhaite aussi communiquer de manière inclusive. Elle s’est pour la cause associée à KLIQ vzw et à Arc-en-Ciel Wallonie pour ce projet et a notamment décidé de faire un don à Arc-en-Ciel Wallonie et Wel Jong Niet HEtero, car l’entreprise estime que ces organisations font vraiment la différence pour la communauté LGBTQ+ grâce à leurs programmes éducatifs et souhaite les soutenir pleinement.

 

Lire aussi: 

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Nos Partenaires